Les marques de vêtements pour enfants Du pareil au même, Sergent Major et Natalys ont franchi une étape cruciale : elles ont été partiellement sauvées grâce à un plan de continuation qui a reçu le feu vert de la justice. Cette annonce a été faite le jeudi 7 novembre, confirmant ainsi des informations préalables de l'Informé.

Les trois sociétés, qui relèvent de la maison mère Générale pour l'enfant, avaient été placées en redressement judiciaire, frappées par une série de crises telles que les troubles sociaux, la pandémie de Covid-19, ainsi que la crise énergétique et l'inflation qui pèsent sur l'économie mondiale. En 2023, le groupe avait déjà exprimé ses inquiétudes à ce sujet auprès de l'AFP.

Paul Zemmour, le fondateur et dirigeant de l'entreprise, a exprimé un certain optimisme : "Après 18 mois de combat et avec l'approbation du tribunal, nous repartons d'un bon pied. Nous espérons que les choses se passeront au mieux et que nous serons moins tributaires des événements négatifs." Cette affirmation vient à un moment où plus de 250 magasins ont déjà dû fermer leurs portes, principalement en France, soulignant l'ampleur des défis auxquels l'entreprise fait face.

Actuellement, Générale pour l'enfant emploie environ 2 000 personnes et possède 650 points de vente, mais l'issue de cette restructuration reste cruciale pour l'avenir de ces marques emblématiques. Le marché de l'habillement pour enfants reste compétitif et en constante évolution, avec un accent croissant sur la durabilité et la responsabilité sociale. Dans cette ère de transformation, les clients cherchent non seulement des produits de qualité mais aussi des marques qui partagent leurs valeurs.