Le 27 mars, plusieurs bornes de recharge de Tesla ont été incendiées sur le parking d'un supermarché à Saint-Chamond, dans la Loire. Cet acte, qui laisse entendre des motivations politiques, a été accompagné d'une inscription provocante sur place : "Campagne anti Tesla Born to burn".

D’après les informations fournies par une source policière à l'AFP le 30 mars, douze superchargeurs Tesla ont été pris pour cibles, signifiant un coup dur pour l’entreprise du milliardaire Elon Musk. Deux de ces superchargeurs, dont la valeur unitaire dépasse plusieurs dizaines de milliers d'euros, ont été complètement détruits, tandis que les autres présentent des dommages considérables.

Cet événement sans précédent dans la région marque une escalade significative dans les tensions autour de l'écologie et de l'innovation technologique. Le mouvement anti-Tesla, bien qu'encore marginal, semble vouloir attirer l'attention sur les impacts environnementaux de la production et de l'utilisation des véhicules électriques.

Le commissariat de Saint-Chamond a ouvert une enquête pour "dégradation et destruction par incendie", mais jusqu'à présent, aucun suspect n'a été interpellé. Les enquêteurs intensifient leurs efforts pour identifier les responsables.

Il est intéressant de noter que cet incident survient à une époque où elon Musk et Tesla sont non seulement célébrés comme des pionniers de l'énergie verte, mais sont également critiqués pour leur empreinte carbone liée à la fabrication des batteries et des véhicules. La réponse des autorités et de la communauté pourrait façonner l'avenir de l'acceptation des technologies de transport durable en France et ailleurs.

Restez à l'affût des prochaines évolutions de cette enquête et des réactions des défenseurs de l'environnement !