Introduction

Les avancées technologiques continuent de nous émerveiller, et cette fois, c'est le Japon qui frappe fort avec un projet ambitieux. En effet, après le célèbre superordinateur Fugaku, qui atteint des performances de 442 pétaFLOPS, les chercheurs nippons se lancent dans la conception du superordinateur Fugaku Next. Ce projet phare promet d'aller encore plus loin, en visant des performances époustouflantes de 1 zettaFLOPS, soit 1 sextillion d'opérations en virgule flottante par seconde !

Comprendre la puissance de calcul

Pour mettre cela en perspective, un sextillion s'écrit comme suit : 1 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000. Ce chiffre vertigineux donne déjà un aperçu de la puissance de calcul que pourrait représenter ce futur géant de l’informatique. Estimé à 750 millions de dollars et prévu pour être opérationnel d'ici 2030, Fugaku Next est soutenu par le ministère japonais de l'Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie, affirmant ainsi l’ambition du Japon de rester à la pointe de l'innovation technologique.

La compétition mondiale

La compétition internationale ne dort jamais. Actuellement, le supercalculateur le plus puissant au monde est le Frontier, situé au Laboratoire national d'Oak Ridge aux États-Unis, qui délivre 1,206 exaFLOPS (1206 quintillions d'opérations par seconde) et est largement utilisé dans des domaines cruciaux comme l'astrophysique et l'intelligence artificielle.

Projets concurrents

Néanmoins, plusieurs projets sont en lice pour faire tomber Frontier de son trône, dont le projet Fugaku Next, mais également le supercalculateur OCI Supercluster d'Oracle, qui pourrait atteindre des performances encore plus impressionnantes de 2,4 zettaFLOPS. Pour réaliser cette prouesse, Oracle prévoit de déployer plus de 131 072 GPU NVIDIA Blackwell dans ses centres de données, une stratégie qui pourrait révolutionner l'architecture de ces systèmes.

Impact sur la recherche scientifique

Cette bataille des supercalculateurs ne concerne pas seulement les performances, mais également l'impact que ces machines peuvent avoir sur la recherche scientifique et sur notre compréhension du monde. De l'astrophysique à la biologie computationnelle, ces superordinateurs deviennent des outils essentiels pour démystifier des phénomènes complexes. Alors que le Japon et les États-Unis se livrent une guerre technologique acharnée, il sera passionnant de suivre l'évolution de ces projets à l'horizon 2030. Qui sera le prochain roi des supercalculateurs ? La réponse pourrait bien changer la face de l'informatique moderne !