En Suisse, le paysage salarial est aussi varié qu'intrigant. Le salaire médian mensuel brut le plus bas, destiné aux « services à la personne », notamment dans des professions comme la coiffure, s’élève à 4 384 francs. Par contre, des secteurs tels que l’hébergement et la restauration affichent des salaires légèrement supérieurs, à respectivement 4 572 et 4 601 francs.

À l'opposé, les banques se positionnent bien plus haut avec un salaire médian de 10 491 francs. À la pointe de cette échelle, l’industrie du tabac atteint des sommets impressionnants avec un salaire médian de 13 299 francs. En comparaison, le salaire médian à l’échelle nationale se maintient à 6 788 francs bruts.

Ces chiffres, fournis par l’Office fédéral de la statistique en mars 2024, concernent l’année 2022. Mais que signifie réellement vivre avec un revenu éloigné des extrêmes ? Pour donner vie à ces chiffres, nous avons rencontré une coiffeuse à Genève qui, malgré son dévouement à son art, peine à subvenir à ses besoins, et un ingénieur financier à Zurich qui, grâce à un salaire impressionnant, jouit d’un style de vie confortable, entre voyages de luxe et sorties gastronomiques.

La question qui se pose est : comment ces disparités salariales influencent-elles la qualité de vie en Suisse ? Face à cette inégalité, certaines voix s'élèvent pour demander des réformes économiques afin de mieux équilibrer les revenus. Peut-on réellement justifier un écart aussi colossal entre ces deux mondes ? Ce sujet brûlant mérite d’être exploré plus en profondeur.