Dans une intervention marquante sur France 2, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exprimé des préoccupations face à la gravité du déficit actuel de la France, l'un des plus élevés de son histoire. En réponse aux déclarations du nouveau ministre de l'Économie, Antoine Armand, il a affirmé que "la maladie française, c'est d'accumuler depuis trop longtemps trop de déficit et donc trop de dettes, et cette situation ne peut plus durer".

François Villeroy de Galhau a préconisé une approche équilibrée pour redresser la situation économique : "Je propose qu'il y ait trois quarts d'économies de dépenses et un quart de hausses d'impôts ciblées". Cette suggestion suscite déjà des débats intenses parmi les économistes et les politiques.

Il a précisé que la priorité doit être mise sur la réduction des dépenses publiques, jugées excessives dans certains secteurs. Les économistes estiment que la mise en œuvre de telles économies pourrait permettre à l'État de rétablir un équilibre budgétaire dans les prochaines années. Cela dit, Villeroy de Galhau a également souligné l'importance de hausses d'impôts, mais uniquement sur des bases ciblées afin de ne pas pénaliser les classes moyennes.

Cette proposition arrive alors que de nombreuses prévisions économiques s'assombrissent, exacerbant les inquiétudes concernant l'avenir financier du pays. Les citoyens se demandent déjà quelles mesures concrètes seront mises en place pour réduire les dépenses et comment les nouveaux impôts pourraient impacter leur quotidien. Les experts anticipent une réaction plus vive de la part de la population, alors que le gouvernement devra jongler entre la nécessité d'assainir les finances publiques et la volonté de préserver le pouvoir d'achat des Français. S'engagera-t-il sur le chemin de la réforme, ou cédera-t-il à la pression populaire ? Les jours à venir pourraient être décisifs.