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Dénouement choquant dans l'affaire froide de Sophie Narme : La justice refuse l'exhumation du corps !

2025-04-17

Auteur: Michel

Un mystère de 1991 toujours non résolu

La France est à nouveau dans l'effroi face à l'affaire de Sophie Narme, une jeune agente immobilière retrouvée morte le 4 décembre 1991 à seulement 23 ans. Ce meurtre sordide, qui a marqué les esprits dans le 19e arrondissement de Paris, est entouré d'une ombre de secrets et de souffrances non apaisées.

Dominique Pelicot, le suspect principal

Dominique Pelicot, septuagénaire récemment condamné pour des viols à Mazan, est désormais dans le viseur de la justice, suspecté d'être lié à ce crime horrible. Mis en examen en octobre 2022, il clame toujours son innocence. Pour prouver cela, son avocate, Béatrice Zavarro, avait demandé l'exhumation du corps de Sophie afin de rechercher de l'ADN, mais la justice a refusé cette demande.

Le tribunal reste sceptique

Le tribunal de Nanterre, chargé de cette affaire, a justifié son refus en avançant que le corps, plusieurs décennies après l'inhumation, ne présenterait probablement que des ossements. Les éléments biologiques nécessaires pour une analyse ADN seraient donc inaccessibles.

Une preuve ADN disparue

Lors de l'autopsie dans les jours suivant le meurtre, un sperme avait été trouvé sur la victime, mais il a mystérieusement disparu avant analyse. Ce gâchis a provoqué un véritable désarroi, surtout après que l'avocate de la famille ait réussi à faire condamner l'État pour dysfonctionnement en 2010.

Des connections inquiétantes avec d'autres crimes

Le dossier Pelicot s’alourdit avec des preuves ADN retrouvées sur d’autres scènes de crime, où des modus operandi troublants se ressemblent, notamment une tentative de viol sur une autre agente immobilière en 1999. Les similitudes entre les agissements de Pelicot et ceux liés à Sophie Narme sont alarmantes.

Des enquêtes qui traînent, des questions sans réponses

L’inquiétante question demeure pourquoi des investigations plus approfondies n'ont pas eu lieu plus tôt. L'ADN de Pelicot était déjà répertorié dans le FNAEG depuis 2010, mais aucune action n'a été entreprise, laissant la famille de la victime se questionner sur l'efficacité de la justice.

Des familles en attente de justice

Aujourd'hui, l'instruction de ces affaires continue, mais le poids du temps semble écrasant. Béatrice Zavarro explique que l’exhumation aurait dû avoir lieu dès que possible pour apporter des éclaircissements. La famille de Sophie Narme espère toujours que la vérité éclate, même trois décennies plus tard.