Une découverte archéologique révolutionnaire

Imaginez un monde où nos ancêtres utilisaient des cartes pour naviguer dans leur environnement sauvage. C'est exactement ce qui se profile avec la récente découverte d'une inscription préhistorique en Île-de-France, qui pourrait être la carte la plus ancienne jamais trouvée !

Un trésor gravé dans la pierre

Depuis 1924, le musée d'archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye abrite la célèbre dalle de Saint-Bélec, trouvée en Bretagne. En 2005, une autre carte a été mise au jour sur un rocher du Mont-Saint-Michel. Mais ce n'est pas tout ! Un article du prestigieux Oxford Journal of Archaeology, publié récemment, évoque une nouvelle carte gravée dans une grotte, à seulement 60 km au sud de Paris, âgée de près de 14 000 ans !

Un site préhistorique fascinant

Les chercheurs Médard Thiry et Anthony Milnes, spécialistes respectifs à l'école des Mines de Paris et à l'université d'Adelaide en Australie, révèlent des découvertes impressionnantes dans la grotte de Ségnole, au cœur du massif forestier de Fontainebleau. Ce lieu, célèbre pour ses formations de grès, abritait des humains à l'époque paléolithique, comme en témoignent de nombreuses gravures.

Des représentations époustouflantes

Outre des dessins de chevaux, les gravures incluent une sculpture qui pourrait évoquer la féminité, surnommée l'« origine du Monde ». Selon les spécialistes, cette carte miniature gravée pourrait représenter un réseau hydrographique complexe, différent de tout ce que l'on connaît.

Une compréhension précise de l'environnement

Cette représentation tridimensionnelle pourrait avoir été utilisée pour marquer des territoires ou planifier des chasses, révélant ainsi une compréhension fine de leur environnement par ces ancêtres chasseurs-cueilleurs.

Des débats au sein de la communauté scientifique

Cette découverte, bien qu'étonnante, suscite aussi des débats animés. Certains experts, comme le préhistorien Boris Valentin, remettent en question l'interprétation des chercheurs. Pour lui, aucune preuve ne confirme que ces formations auraient été réalisées par l'homme.

Un mystère à élucider

Médard Thiry défend avec vigueur ses conclusions, affirmant que la précision des connexions gravées ne peut pas être le fruit du hasard. Alors, cette carte préhistorique est-elle vraiment l’œuvre de l'homme ou un simple accident de la nature ? Le mystère reste entier et promet encore de passionnantes découvertes à venir !