Divertissement

DÉCOUVERTE CHOQUANTE - "Un grand malade mental" : La lettre qui incrimine l'abbé Pierre

2024-09-25

Pour éclaircir les nombreux mystères qui entourent les comportements controversés de l'abbé Pierre, la Conférence des évêques de France (CEF) a décidé de rendre accessibles ses archives, une initiative sans précédent qui pourrait bouleverser l'image de cette figure emblématique de l'Église française.

Dans ces archives, conservées soigneusement, RTL a mis la main sur 216 documents qui pourraient bien changer la donne. Parmi eux se trouve une lettre gravement compromettante, écrite par Monseigneur Veuillot, archevêque coadjuteur de Paris, en date du 13 mars 1964. Ce courrier, destiné au cardinal de Montréal, émerge quelques mois après une visite éclair de l'abbé Pierre au Québec.

Bien que la photocopie de cette lettre soit de qualité médiocre, des experts ont réussi à déchiffrer des passages alarmants, révélant pour la première fois des critiques explicites sur le comportement de l'abbé Pierre. Dans sa missive, Monseigneur Veuillot évoque les "faiblesses" et les "troubles mentaux" de l'abbé Pierre, le qualifiant même de "grand malade mental". Ces révélations mettent en lumière le « manque de contrôle » de l’abbé, particulièrement après ses succès littéraires, exposant ainsi une facette de sa personnalité qui n'avait jamais été dévoilée au grand public.

Des remarques notamment sur les "accidents" entourant son comportement soulignent une préoccupation grandissante au sein de l'Église : "On a remarqué que les 'accidents' ne se produisent pas lorsqu'il est accompagné d'un guide". Cela démontre une prise de conscience difficile d'un problème profond et préoccupant. Les consignes pour encadrer l'abbé consistant à le "surveiller en permanence" et à éviter de "le briser psychologiquement" témoignent d'une gestion chaotique et d'une volonté de protéger l'institution plus que les victimes potentielles.

Dès 1964, malgré la conscience des hiérarchies ecclésiastiques sur le comportement problematicien de l'abbé Pierre, les agressions sexuelles et les abus signalés par de nombreuses femmes vont se poursuivre jusqu'au début des années 2000 sans qu'aucune action décisive ne soit entreprise pour les prévenir.

La religieuse dominicaine sœur Véronique Margron, pionnière dans la dénonciation des abus sexuels au sein de l'Église, est choquée par cette culture du silence et de protection. Elle craint que ce que nous découvrons aujourd'hui ne soit que "la partie émergée de l'iceberg" et insiste sur l'importance d'une transparence totale pour mettre un terme à ces abus systémiques.

Cette révélation est non seulement choquante, mais elle pose également des questions cruciales sur la responsabilité de l'Église dans la protection de ses membres, récoltant des échos résonnants de scandales similaires à travers le monde.