Danemark en émoi après les déclarations choquantes de Donald Trump sur le Groenland
2025-01-08
Auteur: Philippe
Le 7 janvier, le bref séjour de Donald Trump Junior à Nuuk, capitale du Groenland, a captivé l'attention des médias danois. Présenté comme un simple voyage touristique, le fils de l'ancien président américain n'est resté que cinq heures. Durant sa visite, il a rencontré quelques supporters locaux et a immortalisé cet instant en se photographiant devant la statue de Hans Egede, le missionnaire qui a fondé Nuuk en 1728, un symbole fort de la colonisation danoise.
Cependant, ce passage éclair a été éclipsé par les déclarations fracassantes de son père, Donald Trump, lors d'une conférence de presse à West Palm Beach, en Floride. S'exprimant avec une assurance déconcertante, il a suggéré qu'il pourrait envisager de s'emparer du Groenland par la force, déclarant : « Nous ne savons même pas si le Danemark a des droits légaux sur cette terre, mais s'ils en ont, ils doivent les abandonner, car nous en avons besoin pour des raisons de sécurité nationale. » Cette déclaration a suscité une onde de choc à Copenhague, entraînant une réaction immédiate du gouvernement danois, qui a réaffirmé son souveraineté sur le Groenland.
Pour ajouter à la controverse, Trump a menacé d'imposer « des droits de douane très élevés sur les produits danois » si Copenhague ne cédait pas. Cette menace a intensifié les tensions entre les États-Unis et le Danemark, un pays historiquement allié des États-Unis. Les analystes estiment que ces déclarations pourraient également avoir des répercussions sur les relations diplomatiques et commerciales à long terme. En effet, le Groenland, riche en ressources naturelles, devient un enjeu stratégique dans le contexte de la compétition géopolitique croissante entre les grandes puissances, notamment avec l’intérêt croissant de la Chine dans la région.
Les politiciens danois, de tous bords, ont dénoncé ces révélations comme offensantes, affirmant que le Groenland est une partie intégrante du royaume danois, avec une large autonomie bien que dépendante économiquement de Copenhague. Dans un climat politique déjà tendu, cette situation pourrait relancer des débats internes sur le statut du Groenland et son avenir.