Sébastien Loeb, une légende du rallye, a été disqualifié du Dakar 2025 après un accident lors de la spéciale du jour. Alors qu’il se détendait sur le bivouac d'Al-Henakiyah, une décision inattendue de la FIA l'a contraint à quitter la course. Les commissaires sportifs ont jugé que son Sandrider ne présentait plus les garanties de sécurité nécessaires après un tonneau au kilomètre 12.

Dacia, l’équipe derrière Loeb, a encore deux voitures en lice, avec Nasser al-Attiyah en position de podium, à 7 minutes 17 secondes de la tête. Malgré la situation, l’équipe continue de se battre dans le Dakar avec une étape marathon qui les attend.

Tiphanie Isnard, la Team Principal de Dacia, a expliqué les raisons de l’appel déposé. Elle a précisé : « L'arceau de sécurité du côté de Fabian (Lurquin, le copilote) était déformé, mais pas fissuré. C'est pourquoi la FIA a estimé que le véhicule n'était plus sûr. Nous n'avons pas eu le temps de défendre notre cas. Ils sont sortis de notre tente à 19h30, et nous étions convoqués à 20h45, nous n'avons donc pas pu faire nos calculs dans ce délai. »

Lurquin, également déçu, a souligné la contradiction du système. « La FIA a une politique stricte, mais objectivement, nous savons que notre voiture est toujours sécurisée. Faire un tonneau fait partie du rallye-raid depuis cinq décennies sans que cela entraîne toujours des accidents graves. Peut-être que pour notre discipline, une évolution des lignes directrices de la FIA serait nécessaire. »

Dacia a 96 heures pour préparer son dossier d’appel, qui sera examiné par la Cour d'appel internationale de la FIA dans quelques semaines. Malgré cela, il n'y a aucune possibilité de compensation sportive. La représentante de Dacia explique : « Bien que nous sachions que la procédure n'affectera pas le cours de la compétition, elle pourrait influencer la manière dont ces questions de sécurité sont traitées à l'avenir. »

L'incident soulève des inquiétudes parmi les participants du rallye concernant la sécurité en course. Les mesures de sécurité sont primordiales, cependant, l'applicabilité rigide des règlements pourrait dissuader certains coureurs d'assister à des événements futurs. Alors, la FAF verra-t-elle une révision de ses réglementations, ou l'esprit de la compétition continuera-t-il d’être sèchement appliqué ? Restez branchés pour plus d'informations!