Dans un contexte médiatique où les révélations sur les conditions de travail dans l'audiovisuel prennent de l'ampleur, Cyril Hanouna, l'animateur phare de C8, a exprimé son soutien au talk-show 'Quotidien' de Yann Barthès. Ce dernier a récemment été mis sur la sellette après la publication d'une enquête alarmante par le magazine 'Télérama', où des employés de Bangumi, la société de production derrière l'émission, dénoncent des situations de souffrance au travail.

Ces témoignages font état de problèmes graves tels que le burn-out, un management défaillant et même des cas de harcèlement. Un ancien graphiste de l'émission a révélé avoir perdu son emploi après avoir participé à une grève des intermittents. En réponse, Bangumi a justifié ce licenciement par des comportements jugés inappropriés, tels que des pauses prolongées.

Sur le plateau de "TPMP", Hanouna a qualifié l'enquête de 'jetable', affirmant qu'elle ne contenait rien de substantiel. Il a mis en avant le fait que les témoignages collectés étaient anonymes, ce qui, selon lui, nuit à la crédibilité des accusations : "Pour moi, il n'y a rien dedans", a-t-il déclaré, tout en minimisant la portée des critiques.

Rappelons qu'une enquête récente de France 2 a également dépeint Cyril Hanouna en tant que 'parrain du PAF', le qualifiant de capable de faire et défaire des carrières dans le paysage audiovisuel. Cette réputation, teintée d'ambiguïté, semble alimenter une perception négative de son influence dans l'industrie.

En se défendant, Hanouna a souligné l'importance de l'émission 'Quotidien' et le nombre de personnes qu'elle emploie, affirmant : "Aujourd'hui, dans l'audiovisuel, les émissions quotidiennes sont essentielles pour donner du travail à beaucoup." Sa déclaration visait à rappeler les retombées économiques de ces programmes, en soulignant leur impact sur l'emploi dans un secteur en crise.

Il a également critiqué Télérama pour ne pas mettre en avant les aspects positifs de 'Quotidien', qui, malgré les tensions, continue d'attirer des figures politiques controversées comme François Hollande. La bataille pour la survie des émissions populaires face à une concurrence féroce et des critiques croissantes semble donc plus vitale que jamais dans le paysage télévisuel actuel.