
Cyril Hanouna : Manon Aubry admet sur RTL "une affiche maladroite"
2025-03-14
Auteur: Chloé
La France insoumise se retrouve au centre d'une vive polémique suite à la diffusion d'affiches qui appellent à une grande mobilisation contre l'extrême droite prévue le 22 mars prochain. Une de ces affiches présente une caricature de Cyril Hanouna, qui a suscité des dénonciations de la part de plusieurs organisations, pointant des similitudes avec des affiches de propagande nazie.
Invitée sur RTL ce vendredi 14 mars, la députée européenne Manon Aubry a déclaré que "cette affiche fait partie d'une série qui utilise des codes visuels similaires, ciblant Cyril Hanouna mais, plus généralement, représenter la sphère Bolloré, Donald Trump, Elon Musk. L'objectif est de dénoncer leur rôle dans la montée du racisme et de l'extrême droite." Elle a ensuite précisé que "Cyril Hanouna n'était pas spécifiquement visé en raison de sa religion. Il était ciblé en tant que figure médiatique, car il véhicule un certain type de discours."
Elle a également évoqué les réactions de certains individus cherchant à interpréter cette affiche de manière négative, en la comparant à des affiches nauséabondes des années 30. "Ce n'était pas l'intention, ni l'objectif, et c'est pour cela qu'elle a été retirée," a-t-elle affirmé. Aubry a insisté sur l'importance de revenir sur le fond de la question : "Nous ne voulons pas que la polémique se concentre sur cette affiche, mais plutôt sur l'appel à se rassembler le 22 mars, car l'extrême droite constitue une menace sérieuse pour notre société.
"Cette affiche, qui a depuis été retirée, était effectivement maladroite et n'aurait pas dû être utilisée, mais nous ne pouvons ignorer les intentions de certains acteurs politiques qui souhaitent en tirer profit," a-t-elle déclaré. Aubry a aussi rappelé que ni elle ni aucun de ses camarades de la France insoumise n'ont jamais été accusés d'antisémitisme. "C'est un délit extrêmement grave en France et cela doit être combattu avec toutes nos forces," a-t-elle conclu.
Cette affaire remet au centre des débats la question du racisme et de la montée de l'extrême droite en France, posant un défi crucial pour les partis de gauche. Alors que le climat politique se tend, le rassemblement du 22 mars pourrait marquer un tournant clé dans la lutte contre l'extrême droite.