C'est avec une immense tristesse que la communauté cycliste a appris le décès de Pascal Hervé, ancien coureur professionnel et fidèle lieutenant de Richard Virenque, à l'âge de 60 ans. Ce tragique événement a été annoncé par l'Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP) في ليلية الثلاثاء إلى الأربعاء. Hervé, considéré comme l'un des pionniers du cyclisme français, avait été porteur du maillot rose durant le Giro 1996, avant d'être rattrapé par le scandale de dopage qui a secoué le sport quelques années plus tard.

Les circonstances exactes de sa mort n'ont pas été dévoilées, cependant, il avait partagé en septembre dernier qu'il avait subi une opération pour une « tumeur cancéreuse à l'estomac » qui avait conduit à une ablation totale de cet organe. L'UNCP a exprimé ses condoléances : « Pascal était une figure emblématique et une voix incontournable de notre sport. La grande famille du cyclisme est en deuil. » Ses anciens coéquipiers ont également réagi sur les réseaux sociaux, témoignant de leur chagrin et partageant des souvenirs précieux.

Laurent Brochard, qui a couru avec lui chez Festina, a écrit : « Pascal, mon pote, je suis tellement bouleversé. Tu es parti la nuit de Noël mon ami, tu as été tellement rock'n'roll jusqu'à la fin... Je garde en moi tellement de souvenirs, de bons moments, et de projets à venir [...] Je t'aime et je t'embrasse mon ami, on se reverra, tu vas me manquer. »

Hervé, ancien champion du monde amateur, avait mis fin à sa carrière à 37 ans après un contrôle positif lors du Tour d'Italie en 2001. Ce contretemps avait suivi une suspension de deux mois pour son implication dans l'affaire Festina, aux côtés de Virenque, avec qui il avait connu de nombreux succès.

Après avoir quitté le cyclisme, Pascal Hervé s'était reconverti dans le secteur de la restauration, avant de prendre une nouvelle direction en s'installant au Québec entre 2015 et 2017, où il a exercé comme entraîneur et directeur sportif de l'équipe Garneau-Québecor. Sa carrière, marquée par des succès mais aussi des controverses, reste une source d'inspiration et de réflexion sur l'évolution du sport cycliste. Le cyclisme français perd une icône, mais son héritage et son impact continueront de vivre à travers les générations futures.