L'absence notable des femmes dans les domaines des mathématiques et des sciences est un sujet de débat intense. Ce phénomène n'est pas seulement le résultat de facteurs biologiques, mais aussi de constructions culturelles et sociales qui ont perduré à travers les siècles. De nombreux stéréotypes persistent, renforçant l'idée selon laquelle les femmes seraient moins aptes aux mathématiques que les hommes. Cependant, des femmes brillantes dans ce domaine, telles que Hypatie d'Alexandrie ou encore Emmy Noether, ont prouvé le contraire.

Des études récentes révèlent que dès le plus jeune âge, les messages véhiculés par les parents et les enseignants peuvent influencer la perception qu'ont les filles des mathématiques. Des encouragements en moins et des découragements en plus mènent à une baisse des performances et de l'intérêt. Les recherches montrent également que l'environnement éducatif joue un rôle crucial. Dans les classes où les méthodes d'enseignement sont inclusives et les stéréotypes démystifiés, on observe une amélioration significative des résultats des filles en mathématiques.

Il est donc essentiel de se pencher sur les pratiques pédagogiques et de promouvoir un environnement où les filles se sentent encouragées à exceller dans les sciences. Les initiatives visant à briser ces stéréotypes et à présenter des modèles féminins dans les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) sont vitales pour changer cette dynamique persistante. La lutte contre ce désamour ne pourra que profiter à l'ensemble de la société et favoriser l'innovation et la diversité dans ces domaines clés.