
Covid-19 : une nouvelle étude de l'Académie de médecine sous-entend une fuite de laboratoire
2025-04-02
Auteur: Jean
La science repose sur des données tangibles. Quand les éléments sont flous, elle se transforme en terrain d’expression des croyances. Le mercredi 2 avril, l’Académie de médecine a publié un rapport sur l’origine du Sars-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de Covid-19, coordonné par l'ancien président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.
Bien que le rapport ne présente pas beaucoup de nouvelles informations, il souligne toujours deux théories principales : une origine naturelle, impliquant une transmission de l’animal à l’homme, et une possible fuite de laboratoire. Étonnamment, le rapport choisit de ne pas trancher entre les deux options, en l'absence de preuves scientifiques concrètes. Cependant, durant la présentation du rapport, les opinions prennent le pas sur les faits. Christine Rouzioux, la rapporteur, a déclaré qu’il existe « plus d’arguments en faveur de l’hypothèse d’une fuite de laboratoire que pour une origine naturelle ».
Jean-Noël Fiessinger, le président de l’Académie de médecine, a ajouté : « Nous pensons que des investigations plus approfondies sont nécessaires pour éclaircir cette question cruciale. » Une partie du rapport aborde également le manque de transparence et d'accès aux données en provenance des laboratoires, en particulier à Wuhan, qui soulève des interrogations persistantes sur les pratiques de sécurité en matière de bio-sécurité.
Alors que le monde continue de lutter contre la pandémie, la recherche de la vérité sur les origines du virus devient de plus en plus urgente. Les gouvernements et les instances internationales sont appelés à collaborer pour mener des enquêtes indépendantes sur ces soupçons de fuite. Les implications d'une telle découverte pourraient non seulement changer notre compréhension de la pandémie, mais pourraient également réformer les protocoles de sécurité dans les laboratoires à l'échelle mondiale. Restez connectés pour plus d’informations sur ce sujet qui pourrait redéfinir notre rapport à la santé publique.