Tension sur la péninsule coréenne : deux nouveaux missiles testés

Kim Jong-un semble ignorer toute forme d'apaisement avec Séoul et Washington. Juste avant la rencontre tant attendue entre le président sud-coréen et Donald Trump, la Corée du Nord a réalisé deux lancements de « nouveaux » missiles de défense aérienne, selon l'agence officielle KCNA.

Un avertissement préoccupant de Pyongyang

Cette annonce s'inscrit dans un contexte de tension accrue après une mise en garde de Pyongyang sur le danger d'une confrontation « incontrôlable ». Cette alerte fait suite à des tirs de sommation de l'armée sud-coréenne, réagissant à une incursion des troupes nord-coréennes. Cet incident a été révélé alors que le président sud-coréen Lee Jae-myung entame un déplacement à l'étranger, visant à rétablir le dialogue entre les deux nations.

Des missiles adaptés à de nouvelles menaces

Les tests effectués ce samedi ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles possédaient une « capacité de combat supérieure ». KCNA a précisé que Kim Jong-un supervisait ces tirs, mais peu de détails ont été fournis sur les nouveaux missiles, si ce n'est qu'ils reposent sur une « technologie unique et spéciale ». L'agence a cependant affirmé que ces armes sont conçues pour détruire des cibles aériennes variées.

Une stratégie inspirée des conflits récents

Selon l'analyste Hong Min, la Corée du Nord renforce son arsenal face à des menaces potentielles, notamment les drones à basse altitude et les missiles de croisière. Cela reflète une prise de conscience de Pyongyang quant à la nécessité d'améliorer ses capacités militaires, inspirée des conflits récents, notamment ceux en Ukraine. Des informations révèlent également que la Corée du Nord aurait envoyé plus de 10 000 soldats en Russie pour soutenir l'invasion de l'Ukraine.

Une époque de tensions maximales

Les relations entre Pyongyang et Séoul n'ont jamais été aussi tendues, surtout après les lancements de missiles balistiques du Nord en violation des sanctions de l'ONU. Toutefois, la dynamique pourrait changer avec l'élection de Lee Jae-myung, qui prône un dialogue sans conditions. Mais jusqu'à présent, la Corée du Nord a décliné ces propositions, perpétuant ainsi un climat de méfiance et d'incertitude dans la région.