Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a généré des vagues d'indignation et d'inquiétude parmi les défenseurs de l'environnement à l'ouverture de la COP29 à Bakou. En se rendant à cet événement international crucial, il a fermement défendu l'idée que les ressources énergétiques de son pays, telles que le pétrole et le gaz, étaient un "cadeau de Dieu". Lors de son discours, il a déclaré : "Chaque ressource naturelle, qu'il s'agisse de pétrole, de gaz, d'énergie éolienne, solaire ou encore de minéraux comme l'or et le cuivre, doit être valorisée. Nous ne pouvons pas blâmer les nations d'exploiter ces ressources pour répondre aux besoins du marché mondial."

Aliyev a ajouté que l'Azerbaïdjan, malgré sa réputation d'État pétrolier, ne produit qu'une petite fraction de l'approvisionnement mondial, représentant seulement 0,7 % de la production de pétrole et 0,9 % de celle de gaz. Il a exprimé sa volonté de soutenir la transition vers une énergie plus verte, mais a insisté sur la nécessité d'une approche réaliste face aux défis économiques.

Cette déclaration a suscité des critiques, particulièrement dans le contexte des engagements internationaux pour lutter contre le changement climatique. Alors que les leaders mondiaux se réunissent à Bakou pour discuter de l'avenir climatique de la planète, les positions de l'Azerbaïdjan soulignent les tensions entre développement économique et durabilité environnementale.

La COP29 se concentre cette année sur la responsabilité des pays producteurs d'hydrocarbures dans la lutte contre le réchauffement climatique, un sujet qui met en lumière les divergences entre les pays industrialisés et ceux en développement. Les dirigeants doivent maintenant naviguer ces discussions délicates, tout en tenant compte des exigences croissantes d'une société qui appelle à un avenir plus respectueux de l'environnement.