
Congrès du PS : Nicolas Mayer-Rossignol déclare "Nous refusons toute alliance avec des valeurs qui ne sont pas les nôtres"
2025-03-09
Auteur: Julie
Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, également premier secrétaire délégué du Parti Socialiste (PS), a fermement annoncé sur franceinfo le dimanche 9 mars dernier : « Nous refusons toute alliance avec des partis ou des formations qui prôneraient des valeurs qui ne sont pas les nôtres. » Cette déclaration intervient à trois mois du congrès du PS, programmé du 13 au 15 juin, où des décisions vitales pour l’avenir de la gauche en France seront prises.
Mayer-Rossignol, qui a co-signé une tribune avec des figures influentes comme Carole Delga et Anne Hidalgo, souhaite bâtir une plateforme présidentielle autour de Raphaël Glucksmann. Son discours vise à se distancier des formations politiques, en particulier La France Insoumise, qu'il juge trop agressives et ambiguës sur des sujets essentiels tels que le communautarisme et la laïcité. « Tant que cette formation continuera sur cette voie, il n'y aura aucune alliance, que ce soit au niveau national ou aux élections municipales. C'est un non catégorique », a-t-il déclaré.
L'élu socialiste insiste aussi sur la nécessité de reconstruire une gauche unie et claire sur ses enjeux européens, tout en proposant des solutions concrètes pour les Français en souffrance, notamment en remettant en avant les services publics. Cette approche fait écho à une période où elle avait suscité un grand espoir lors des élections européennes, notamment avec Raphaël Glucksmann et son mouvement Place publique.
Nicolas Mayer-Rossignol appelle à une collaboration ouverte entre toutes les sensibilités, qu'elles soient communistes, écologistes, réformistes, social-démocrates ou radicales, tant que cet engagement se fait dans la transparence et sans compromission. « On veut un débat pour réorienter le Parti Socialiste dans la clarté », a-t-il précisé, citant l’importance de la lisibilité politique.
Il met en garde contre le flou qui, selon lui, entraîne une perte non seulement des élections mais aussi de la confiance des Français. En somme, Mayer-Rossignol se positionne comme un ardent défenseur de valeurs sociales claires et cohérentes, tout en appelant à une mobilisation de la gauche face à les dangers grandissants de l'extrême droite.
À l'approche du congrès crucial, la bataille pour les idées et les alliances au sein de la gauche française s'intensifie. La question qui se pose maintenant est : le PS parviendra-t-il à formuler une vision cohérente et unie qui saura séduire les électeurs ?