Conflits au Proche-Orient : Quatorze blessés dans une frappe israélienne au Liban, malgré le cessez-le-feu
2025-01-28
Auteur: Léa
Une violente frappe israélienne a frappé le sud du Liban près de Nabatieh, ce mardi 28 janvier, blessant quatorze personnes. Ce bombardement a été mené par un "drone ennemi israélien" qui a attaqué un petit camion transportant des légumes, à seulement dix kilomètres de la frontière israélienne.
Alors que le cessez-le-feu, en place depuis fin novembre, laisse espérer un répit, cette attaque souligne la fragilité de la situation. Selon le ministère de la Santé libanais, cet incident a déclenché des craintes de nouvelles escalades dans un climat déjà tendu.
Ce nouveau développement vient sur fond de mouvements de population à Gaza, où des dizaines de milliers de personnes tentent de retourner dans le nord de la bande après de longs mois de conflit. Selon les dernières recommandations de l'ONU, plus de 376 000 Palestiniens se seraient déjà déplacés vers le nord entre lundi et mardi, suite à un accord de libération de plusieurs otages entre Israël et le Hamas.
En parallèle, les acteurs internationaux doivent faire preuve de prudence. Le porte-parole du Quai d'Orsay a condamné les suggestions faites par Donald Trump pour déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte ou la Jordanie, les qualifiant d'inacceptables et potentiellement déstabilisatrices pour la région. Le soutien du Qatar à une solution à deux États renforce également la nécessité d'un dialogue constructif.
Human Rights Watch a également tiré la sonnette d'alarme, évoquant des violations des droits humains et un impact tragique des bombardements israéliens sur les femmes et nouveau-nés à Gaza. Au cœur de ce tumulte, les espoirs d'une paix durable s'effacent, laissant les civils pris entre l'espérance d'un retour normal et la peur d'une escalade de la violence.
Face à cette crise humanitaire, les témoignages des rescapés mettent en lumière la souffrance et la résilience de ceux qui, malgré les pertes, aspirent à retrouver leur terre. "Jamais nous ne renoncerons à notre terre," déclarent des déplacés qui, après des mois de fuite, rentrent chez eux. Le monde entier observe avec inquiétude, espérant un futur apaisé dans une région ravagée par la violence.