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Conflit Israélien : Le Pape François dénonce la cruauté des frappes israéliennes ayant causé la mort d'enfants à Gaza

2024-12-21

Auteur: Chloé

Le Pape François a exprimé son indignation ce samedi à la suite de la frappe aérienne israélienne qui a tué sept enfants d'une seule famille palestinienne à Gaza. Ce tragique événement a été rapporté par la Défense civile de Gaza, qui a confirmé la perte de ces jeunes vies innocentes. « Hier, des enfants ont été bombardés. C'est de la cruauté, ce n'est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur », a déclaré le Pape lors d’un discours adressé aux membres du gouvernement du Saint-Siège.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a qualifié cette opération d'« acte de massacre » et a révélé que la famille concernée, la famille Khalla, a été frappée alors qu'elle se trouvait à son domicile de Jabalia, près de la ville de Gaza. En plus des sept enfants, le bilan s'élève à un total de dix morts et quinze blessés.

Israël conteste le bilan

En réponse à ces accusations, l'armée israélienne a remis en question les chiffres fournis par la Défense civile, affirmant que les informations en sa possession diffèrent considérablement. Les forces israéliennes ont précisé qu'elles avaient visé « plusieurs terroristes » qui représentaient une menace pour la sécurité de l'État hébreu.

Le Pape, âgé de 88 ans, a pris position pour la paix depuis le début du conflit, qui a été ravivé après l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, marquant le début d'une escalade de violence. Il a récemment intensifié ses critiques à l'encontre des frappes israéliennes sur Gaza, déclarant que « l'arrogance de l'envahisseur l'emporte sur le dialogue ».

Une question de génocide

Dans un livre à paraître, il a suggéré la nécessité d'une étude approfondie pour déterminer si la situation actuelle à Gaza pourrait correspondre à la définition du génocide. Cette assertion a été vigoureusement rejetée par Israël, qui défend ses actions comme des mesures de protection face à une menace terroriste.

Le Saint-Siège, fidèle à sa position historique, reste en faveur d'une solution à deux États, Israël et Palestine. Depuis 2013, il a reconnu l'État de Palestine, avec qui il entretient des relations diplomatiques.

Une catastrophe humanitaire

La guerre actuelle à Gaza a déjà coûté la vie à plus de 45.000 Palestiniens, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, un chiffre que l'ONU estime fiable. De plus, l'attaque initiale du 7 octobre a causé la mort de 1.208 personnes du côté israélien, principalement des civils, selon des rapports basés sur des chiffres officiels.

Ce conflit, marquant des décennies de tensions, rappelle la nécessité impérieuse d'un dialogue pacifique et d'une solution durable. Les appels à la paix se multiplient alors que la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer.