Science

Climat : Plus de 80 scientifiques accablent un rapport de Trump, une parodie de science !

2025-09-03

Auteur: Chloé

Une critique cinglante d'un rapport controversé

Dans un communiqué percutant, Andrew Dessler, professeur de sciences atmosphériques à l'Université Texas A&M, qualifie un récent rapport de l'administration Trump d'« insulte à la science ». Plus de 80 experts l'accompagnent dans cette critique, disséquant avec précision le document de 150 pages, qui, selon eux, repose sur des bases scientifiques erronées.

Des accusations graves contre les méthodologies

Ces scientifiques pointent du doigt des « interprétations erronées » et des « omissions inquiétantes de faits cruciaux ». Ils accusent les auteurs de ce rapport d'utiliser des méthodes similaires à celles de l'industrie du tabac pour minimiser les effets pernicieux du changement climatique. Dessler dénonce ainsi des « idées obsolètes et biaisées » qui viennent saper des décennies de recherche scientifique.

Un retournement de situation sur le CO2

Le rapport avance également une affirmation audacieuse : une augmentation des niveaux de CO2 dans l'atmosphère serait bénéfique pour l'agriculture. Ces experts rétorquent que bien que le CO2 puisse stimuler la photosynthèse, les effets négatifs du changement climatique, tels que l'élévation des températures et les variations de précipitations, pourraient bien annihiler ces gains potentiels.

La manœuvre sur l'acidification des océans

Les scientifiques critiquent également l'argument selon lequel l'acidification des océans serait sans conséquence, car la vie marine évoluait dans des environnements acides dans un lointain passé. Un raisonnement qu'ils jugent « non pertinent », puisque cette époque précédait l'émergence de la vie complexe.

Donald Trump et le recul climatique

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a clairement inversé la tendance en matière d'actions contre le changement climatique, sortant les États-Unis de l'Accord de Paris et déstabilisant les agences scientifiques. Ce rapport polémique ne fait que renforcer les soupçons d'un retour à des politiques climatiques archaïques, mettant en péril notre avenir collectif.