Clash au conseil métropolitain à Nice : 18 maires furieux quittent la séance
2024-11-07
Auteur: Sophie
L'atmosphère au sein du conseil métropolitain de Nice était électrique. Prévu à 10 heures, le début de la séance a été retardé d'une heure, avant que Christian Estrosi n'entre dans la salle pour prendre son poste de président. Plusieurs maires de la communauté urbaine, qui en compte 51, n'étaient pas présents, ce qui a exacerbé les tensions.
La discorde a éclaté lorsque Xavier Beck, le maire de Cap-d'Ail, a accusé Estrosi de violer les principes fondamentaux de cette assemblée, en organisant un conseil des maires sans eux, ce qui a conduit à une crise de confiance. Ce discours a résonné particulièrement chez ceux qui, comme Beck, n’avaient pas signé la charte de confiance instaurée par Estrosi en juillet dernier, qu'ils estiment être un « chèque en blanc » pour lui.
En plus du transfert controversé de fonds destinés au futur palais des congrès de Nice, d'autres sujets ont mis le feu aux poudres. En réponse à l'inquiétude des maires concernant des alliances perçues avec l'extrême droite, Estrosi a déclaré : "Ce n'est pas moi qui ai fait exploser la cohésion de cette assemblée, mais ceux qui, par choix, ont décidé de suivre cette voie."
Cette assertion a été mal accueillie par 18 élus furieux, qui ont décidé de quitter la séance. Parmi eux, Pascale Guit-Nicol, la maire de Gattières, s'est exprimée à l'extérieur du Centre universitaire méditerranéen (CUM) où se tenait le conseil, déclarant : "Je me sens insultée et en colère. M'associer à des idées du Front national est une stratégie risquée pour le président de la Métropole."
Des rumeurs circulent sur la possibilité d'une fracture plus profonde au sein de la majorité, alors que des tensions politiques s'accentuent à l'approche des élections municipales de 2026. Les non-signataires de la charte ont été placés stratégiquement à droite d'Estrosi dans l'hémicycle, une manœuvre qui a été interprétée comme une tentative de marginaliser leurs voix. La situation à Nice révèle non seulement des divisions internes, mais aussi l'émergence d'une dynamique politique complexe dans la région.
Restez à l'écoute pour plus de développements sur cette situation explosive, qui pourrait redessiner le paysage politique de la Côte d'Azur!