Les salariés des laboratoires de biologie du CHU de Bordeaux sont en colère et réclament une prime qu'ils n'ont jamais reçue. Cette situation met en lumière « l'amateurisme de la direction » du CHU, alors que 200 bilans de biologie sont restés inachevés, causant un retard de vingt-quatre heures pour la sortie de certains patients de l’hôpital. Comment peut-on tolérer une telle situation alors que la santé des patients est en jeu ?

Au cinquième jour de grève, la pression monte pour les employés, avec environ 200 grévistes, soit 45 % du personnel, un chiffre que le CHU conteste. Malheureusement, le dialogue social reste bloqué : les syndicats font état de leur frustration face à l'absence de communication constructive. Ce vendredi 28 mars, lors du Conseil social de l’entreprise (CSE), les représentants du personnel ont tenté une nouvelle fois de négocier, mais leurs efforts ont été vains.

Delphine Bachellerie, technicienne de laboratoire et représentante du personnel à la CGT, explique : « La direction a de nouveau refusé toute négociation. Nous avons reçu la promesse d’une réunion lundi 31 mars, mais en attendant, la grève se poursuit. »

Cette grève illimitée soulève des questions cruciales sur les conditions de travail et la reconnaissance des employés dans la santé publique. Alors que la crise sanitaire continue d’imposer des défis immenses, les grévistes exigent d’être entendus et traités dignement. Les patients, quant à eux, se retrouvent au cœur de ce conflit, avec leurs traitements et leur santé désormais suspendus à une négociation que beaucoup d’entre eux espèrent ne pas être trop longue.

La situation au CHU de Bordeaux n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de l'angoisse grandissante dans le secteur de la santé en France. Les grèves se multiplient, et les travailleurs de la santé demandent des conditions de travail décentes et une reconnaissance de leur précieux rôle dans la société. Que se passera-t-il si ce manque de communication persiste ? Nous suivrons de près l’évolution de cette situation !