Technologie

Choc en Suède : un homme condamné pour avoir piloté un drone en étant ivre !

2025-01-29

Auteur: Julie

Peut-on vraiment piloter un drone en état d'ébriété ?

C'est la question qui a été tranchée par un tribunal suédois le 28 janvier dernier lors d'une affaire pour le moins inhabituelle : un homme de 55 ans a été arrêté pendant la Classic Car Week, un événement automobile majeur qui s'est tenu à Rättvik en juillet.

Durant cette manifestation, un drone a été repéré sur une zone temporairement interdite au trafic aérien, entraînant immédiatement l'intervention des forces de l'ordre. Les autorités ont rapidement localisé l'endroit d'où le drone était piloté. Selon des témoignages relayés par SVT Nyheter, 'l'un des membres du groupe présent a vite admis avoir contrôlé le drone, et l'homme en question affichait une alcoolémie de 0,69 g/l dans le sang.'

La sanction ciblée

Suite à cette admission, l'individu a tenté de revenir sur ses déclarations, affirmant que c'était un de ses amis qui était aux commandes. Toutefois, le tribunal n'a pas été convaincu par cette version des faits. La décision a été sévère : une amende de 32 000 couronnes suédoises, soit environ 2 790 euros, a été imposée, à payer dans un délai de quatre-vingts jours, pour ce que le tribunal a qualifié de 'délit inhabituel' de pilotage de drone sous influence d'alcool.

Dans sa délibération, le tribunal s'est fondé sur la législation existante relative à la conduite en état d'ébriété, soulignant que piloter un drone dans un état second présente un risque grave : cela pourrait potentiellement entraîner des accidents avec des passants ou causer des dommages matériels. En Suède, la limite d'alcool autorisée pour conduire est fixée à 0,2 g/l, ce qui est bien en dessous du taux présent chez l'accusé.

Fait sans précédent

D'après les recherches effectuées par SVT dans les archives légales et les enquêtes du procureur, il semblerait que ce soit la première fois en Suède qu'une personne soit poursuivie et condamnée pour avoir piloté un drone en état d'ébriété. Cela soulève des questions sur la réglementation des drones dans le pays, alors que leur popularité ne cesse de croître. Cette affaire pourrait ainsi servir de précédent pour de futurs cas similaires, incitant à une réflexion plus large sur la sécurité aérienne et la législation entourant ces appareils.