Science

Cette étude révèle les origines surprenantes de la vie sur Terre !

2025-04-02

Auteur: Julie

Une découverte révolutionnaire qui pourrait transformer notre compréhension de nos racines ! Dans une étude récemment publiée dans la revue Science, une équipe de chercheurs propose une approche inédite concernant l'origine de la vie sur notre planète, en se concentrant sur les environnements dans lesquels elle aurait pu émerger.

Historiquement, le célèbre naturaliste Charles Darwin a suggéré qu'une "soupe primitive", un petit étang chaud, était l'étape clé du développement de la vie au XIXe siècle. Depuis, plusieurs théories ont été explorées.

L’idée que la vie pourrait être originaire des océans est couramment acceptée. Cependant, les recherches dirigées par le Dr Craig Walton de l'Université de Zurich (Suisse) remettent en question cette notion largement répandue.

Les chercheurs se sont particulièrement penchés sur la manière dont le phosphore, un élément essentiel au cœur des processus biochimiques, aurait joué un rôle fondamental dans l’émergence de la vie.

En effet, le phosphore est tout aussi crucial que l'azote et le carbone, formant un élément constitutif des molécules comme l'ADN et l'ARN, et est indispensable à de nombreuses réactions vitales.

Le Dr Walton et ses confrères ont cherché à comprendre comment les premières formes de vie avaient pu obtenir "assez de phosphore pour déclencher les mécanismes ayant mené à la vie".

Leur enquête a révélé une information clé : la chimie prébiotique nécessite des niveaux de phosphore environ 10 000 fois plus élevés que ceux habituellement observés dans les eaux naturelles. Cela signifie que tous les environnements aquatiques de la Terre primitive n'étaient pas propices à l'apparition de la vie, et que certaines conditions spécifiques devaient être réunies pour que les réactions chimiques essentielles se produisent.

D'après leurs activités de recherche, les scientifiques ont fait un lien entre l'émergence de la vie et des lacs de soude, qui présentent un pH élevé et une forte concentration en sels carbonatés, comme des candidats de choix pour être les berceaux de la vie. Ces lacs, dont la particularité réside dans le fait que l’eau s’évapore plutôt que d'être drainée, accumulent donc le phosphore, lui donnant ainsi un rôle clé dans l'apparition de la vie.

L’étude du lac Mono en Californie, qui démontre cette caractéristique, a été hautement instructive. Ce lac possède à la fois une haute concentration de phosphore et des niveaux de productivité biologique remarquablement élevés, pointant vers un environnement favorable à la chimie prébiotique et à la diversité de la vie.

Les conclusions de l'étude sont saisissantes : il semblerait que des lacs de grande taille avec des bassins fermés aient pu jouer un rôle primordial dans le développement de la vie sur Terre. Les chercheurs soulignent que ces grands lacs ont la capacité de maintenir des niveaux de phosphore constants grâce aux apports réguliers de leurs affluents.

En revanche, les petits lacs furent souvent incapables de soutenir cette dynamique, car dès que la vie commençait à consumer le phosphore, les niveaux chutaient soudainement, stoppant ainsi les processus vitaux.

Cette recherche met donc en lumière l’importance cruciale des grands lacs de soude, décrits comme des "environnements uniques", pouvant soutenir l’accumulation de phosphore, essentielle pour le développement de la biochimie de la vie. Cela offre une nouvelle vision fascinante sur la complexité de nos origines et sur les mécanismes qui ont permis à la vie d’émerger sur notre planète.