Divertissement

«C’est un déni de démocratie» : Alexia Laroche-Joubert dénonce la décision de l’Arcom contre C8

2025-01-12

Auteur: Emma

Le 28 février prochain, C8, l'une des chaînes les plus populaires de la télévision numérique terrestre, cessera d'émettre suite à la décision de l'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) de lui retirer sa fréquence. Lors d’une apparition dans l’émission « C Médiatique » sur France 5, la productrice Alexia Laroche-Joubert a vivement critiqué cette décision, arguant qu’elle prive les téléspectateurs d’un accès à une chaîne très convoitée.

Critiques de la décision de l'Arcom

« C’est un déni de démocratie », a déclaré la présidente de Banijay France. « Vous retirez une chaîne qui, rappelons-le, est première sur la TNT, et qui a un large public. » Laroche-Joubert a souligné que le motif invoqué pour cette sanction, à savoir les multiples condamnations de l’émission populaire « Touche pas à mon poste ! », ne peut justifier une telle mesure. « Selon le principe de la justice, on ne peut pas être condamné deux fois pour la même faute. C8 a déjà été sanctionnée et a payé 7,5 millions d’euros. La chaîne a réglé ses dettes », a-t-elle ajouté.

Impact sur l'emploi

Cette décision met également en jeu l’avenir d’environ 200 employés qui risquent de perdre leur emploi en raison de la fermeture de C8. Alexia Laroche-Joubert a affirmé : « Cette décision de l'Arcom ne touche pas seulement la chaîne, mais impacte également de nombreuses personnes qui dépendent de leur travail sur C8 ».

Liberté d'expression et contrôle de l'audiovisuel

Bien qu'elle ne conteste pas les sanctions précédentes infligées à la chaîne par l'Arcom, elle s'inquiète d’une application de la double peine qui semble disproportionnée. « Je reconnais qu’il y a eu des dépassements dans le passé. Toutefois, depuis mon arrivée à la tête de Banijay, nous avons respecté les règles », a-t-elle conclu.

Cette affaire soulève des questions plus larges concernant la liberté d'expression et le contrôle de l’audiovisuel. Alors que certains plaident en faveur de la protection des valeurs de la société vis-à-vis des contenus controversés, d'autres craignent que cela mène à une restriction des choix disponibles pour le public.