Cessez-le-feu à Gaza : Les révélations choquantes de Khalida Jarrar
2025-01-23
Auteur: Sophie
Khalida Jarrar, figure emblématique de la résistance palestinienne et membre du Bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a fait l'objet d'une libération par Israël, ce qui a suscité un grand intérêt médiatique. S'exprimant auprès de l'Agence France-Presse (AFP), elle a dénoncé des « mauvais traitements » subis pendant sa détention. Ces déclarations interviennent dans le cadre d'un accord de trêve récemment conclu entre Israël et le Hamas, qui a conduit à la libération d'environ 90 prisonniers palestiniens.
Le FPLP est classé comme une « organisation terroriste » par Israël, les États-Unis et l'Union européenne. Jarrar a été soumise à plusieurs détentions administratives, une procédure extrêmement critiquée permettant d'incarcérer des individus indéfiniment sans inculpation. Elle a passé un total cumulatif de 20 mois en prison entre 2018 et 2019, et avait précédemment été condamnée sur 15 chefs d'accusation en 2015 pour ses activités militantes, notamment ses discours en faveur de la libération des prisonniers palestiniens.
« Aujourd'hui, les conditions de vie sont les plus difficiles depuis 1967 », a affirmé Jarrar, évoquant des « attaques fréquentes » et une « distribution de nourriture insuffisante ». Elle a aussi dénoncé une politique d'isolement en prison, faisant état d'un traitement inhumain des détenus palestiniens.
Une autre prisonnière libérée récemment, Abla Saadat, a aussi déclaré que les prisons israéliennes ressemblaient à des « cimetières » où les détenus se sentaient piégés. Les autorités israéliennes, quant à elles, ont démenti ces accusations, affirmant qu'aucun incident de ce type n’a été signalé. Cependant, des témoignages de nombreux détenus précédemment libérés corroborent les allégations de mauvais traitements.
En parallèle, la Cour pénale internationale (CPI) a fait part de son inquiétude face aux sanctions potentielles visant ses membres, en réponse aux critiques de l'administration américaine dirigée par Donald Trump. La CPI a condamné ces attaques contre son indépendance, tout en affirmant continuer à mener ses enquêtes. De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères a qualifié la CPI de « corruptible » et « politisée », renforçant ainsi la tension entre la communauté internationale et Israël.
Dans le climat tendu du Moyen-Orient, un photographe syrien pour l'agence officielle SANA a été tué, un événement tragique qui a soulevé des préoccupations sur la sécurité des journalistes dans la région, rappelant à quel point la situation reste volatile.
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