Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré qu'Israël se réserve "le droit de reprendre la guerre" contre le Hamas à tout moment, et ce, avec le soutien des États-Unis. Ses commentaires ont été faits le samedi 18 janvier, quelques heures avant que l'accord de trêve avec le Hamas n'entre en vigueur à Gaza. Nétanyahou a souligné qu'il s'agissait d'un cessez-le-feu temporaire, menaçant de répondre "avec plus de force" si des hostilités devaient reprendre.

Alors que la trêve devrait débuter, Nétanyahou a précisé dans un communiqué que le premier échange de prisonniers, prévu pour le dimanche, serait annulé "tant que nous n'aurons pas reçu comme convenu la liste des otages qui seront libérés". Les deux parties ont évoqué que ces libérations pourraient avoir lieu dans l'après-midi, soit au moins six heures après le début de la trêve, à 8h30 locales. "Nous ne tolérerons aucune violation des termes de l'accord", a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza demeure critique, avec de nombreuses organisations qui appellent à une aide immédiate pour les civils touchés par les hostilités de ces derniers mois. Les tensions restent vives, et les observateurs craignent que cette trêve ne soit qu'un répit temporaire avant de nouveaux affrontements, exacerbant encore plus les souffrances des populations locales.