Le 27 novembre dernier, un tragique incident a fait basculer la vie de Julia, une Italienne de 35 ans, alors qu'elle profitait d'un dîner en terrasse au restaurant Le Caveau 30 à Cannes. Lors d'une manipulations d'une lampe à éthanol par un serveur, un feu s'est déclenché, brûlant gravement Julia ainsi que deux autres hommes, l'un âgé de 30 ans et l'autre de 56 ans.

Julia a été rapidement transportée par hélicoptère au centre hospitalier de Toulon, où elle a lutté pour sa vie pendant plusieurs semaines. Son avocat, Maître Jérôme Zuccarelli, a confirmé que bien qu'elle soit désormais sortie du coma, elle doit subir de nombreuses opérations pour réparer les brûlures qui lui ont laissé des séquelles sur tout le corps, y compris au niveau du cou, des bras, du visage et de la poitrine. Des greffes de peau ont même été nécessaires.

Les deux autres victimes, Maurilio, le plus âgé, a également été placé dans un coma artificiel et s'est réveillé mi-décembre. Il a pu rentrer en Italie fin février, après avoir reçu des soins réguliers. Lorenzo, moins gravement touché, a également retrouvé sa famille.

Les services judiciaires sont désormais impliqués, avec un juge d'instruction qui a été saisi pour enquêter sur ces blessures involontaires, certains témoins ayant également développé des séquelles psychologiques liées à cet événement traumatisant. Les participants au repas ont exprimé leur détresse et cherchent à être représentés légalement, soulignant l'impact émotionnel de cette terrible soirée.

Cet incident soulève des inquiétudes quant à la sécurité des installations à éthanol dans les restaurants, une question dont la résonance va bien au-delà de Cannes. De nombreux établissements pourraient être appelés à revoir leurs pratiques afin de prévenir des tragédies similaires à l'avenir.