
"Ça suffit !" : Le préfet de l'Hérault promet des sanctions après la violence lors du match Montpellier - Saint-Étienne
2025-03-17
Auteur: Louis
Au lendemain du match de Ligue 1 entre Montpellier et Saint-Étienne, qui a été brusquement interrompu à cause de violences, le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch, a exprimé sa ferme volonté d'agir contre les supporters violents. "Je n'hésiterai pas à imposer des interdictions administratives de stade, car vraiment ça suffit !", a-t-il déclaré sur "ici Hérault" lundi 17 mars.
Le préfet a souligné la nécessité d'une action collective pour lutter contre les débordements des supporters. Selon lui, il est impératif de retirer les abonnements des individus violents et d'améliorer les contrôles de sécurité à l'entrée du stade. Lors de ses déclarations, il a insisté sur le fait que le problème réside principalement dans la sécurité des entrées, affirmant : "Il faut redoubler d'efforts lors des contrôles".
François-Xavier Lauch a également noté que la responsabilité de la sécurité à l'entrée du stade incombe aux clubs et à leurs agents de sécurité privés. "C'est là qu'il faut faire des efforts pour empêcher l'introduction d'objets dangereux", a-t-il ajouté.
Lors de la rencontre, environ cinquante fumigènes ont été allumés, certains d'entre eux étant lancés sur le terrain, ce qui souligne la escalade de la violence au sein des gradins. Lauch a précisé : "Nous devons réduire l'entrée de fumigènes. Des mesures de sécurité renforcées seront nécessaires, et des solutions radicales pourraient être mises en œuvre.
Il a mis en lumière la nature organisée de ces groupes violents : "Ce n'est pas un problème d'individus isolés, mais d'un groupe de 2 000 supporters très échauffés. Ces personnes sont organisées, se masquent et se changent dans les tribunes pour éviter les arrestations", a-t-il expliqué. Cette situation a conduit à la décision de suspendre le match, un acte qui reflète le degré de préoccupation des autorités.
François-Xavier Lauch n'écarte pas non plus la possibilité d'une dissolution du groupe ultra de Montpellier, décrivant cela comme une "mesure de dernier recours". Sa déclaration renforce l'idée que les autorités ne toléreront plus ces comportements et que la fin de l'impunité pourrait être imminente.