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Budget 2026 : La ministre Amélie de Montchalin s'attaque aux niches fiscales !

2025-08-27

Auteur: Louis

Dans un geste diplomatique avant le vote de confiance crucial, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a marqué les esprits en annonçant des mesures audacieuses concernant le budget 2026.

Lors d'une interview exclusive sur BFMTV, elle a évoqué la suppression de 50 niches fiscales jugées obsolètes ou inefficaces. Une manœuvre qui pourrait alléger significativement le poids fiscal du pays, bien que les détails précis des mesures restent à définir.

Un coût exorbitant pour les niches fiscales

Avec 474 niches fiscales actuellement en vigueur, dont 65 sur le point d'être supprimées, leur coût global est astronomique, atteignant 85,1 milliards d'euros. Selon un document associé à la loi de finances 2025, quinze d'entre elles représentent à elles seules 50% de cette somme, le crédit d'impôt recherche (CIR) étant le plus onéreux.

Un débat nécessaire sur l'équité fiscale

Amélie de Montchalin a déjà soulevé ces problématiques en avril, puis en juin, renouvelant son engagement à évaluer le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile, malgré des réticences de Matignon.

Elle a affirmé que des exceptions devaient être faites pour les mesures qui fonctionnent bien, notamment celles concernant les gardes d'enfants ou le soutien aux personnes âgées et handicapées, tout en insistant sur la nécessité d'ouvrir le débat sur d'autres niches.

Vers une justice fiscale pour tous ?

Dans la foulée, François Bayrou a souscrit à cette approche en précisant que les contribuables les plus aisés, souvent adeptes d'optimisation fiscale, devront consentir à des efforts supplémentaires. Il a affirmé que les niches qui favorisent les ménages riches et grandes entreprises seront revues pour garantir justice fiscale.

Amélie de Montchalin a souligné que l'équité fiscale implique que chacun contribue selon ses moyens. Un appel clair pour une réforme audacieuse et nécessaire dans la gestion des finances publiques.

Ces annonces relancent un débat crucial sur la fiscalité en France, montrant que le gouvernement est prêt à agir, mais la résistance au changement sera-t-elle encore présente?