Divertissement

Bruno Retailleau : Marine Tondelier dévoile une histoire de tricherie à Intervilles !

2024-09-25

Marine Tondelier est furieuse. La secrétaire nationale des Écologistes a révélé, le mardi 24 septembre, sur le plateau de France 2, une anecdote intrigante : "Quand on triche à Intervilles, on finit ministre de l'Intérieur". Bien que son accusation ne mentionne pas directement Bruno Retailleau, le message semble ciblé. Retailleau, nommé ministre de l'Intérieur par Michel Barnier, porte le poids d'un passé controversé.

Quel est ce passé ? En effet, Bruno Retailleau avait participé à l'émission culte "Intervilles" en 1997, représentant le Puy du Fou. À l'époque, il était député et s'illustrait à la tête d'importants projets culturels. Malheureusement, sa participation à cette émission a été ternie par des allégations de tricherie qui ont éclaté lorsque, pendant un grand quiz de l'émission, le co-animateur Olivier Chiabodo aurait discrètement donné la réponse à Retailleau.

Des révélations qui font du bruit

Les événements se sont produits le 2 juillet lors de la fameuse épreuve du quiz. Au moment où Jean-Pierre Foucault posait une question, des images ont montré Olivier Chiabodo faisant un signe subtil de trois doigts à l’équipe du Puy du Fou, leur indiquant la bonne réponse. Ce match controversé a vu le Puy du Fou triompher contre le Pays d'Ancenis et a ensuite remporté la finale face à Mont-de-Marsan, mais pas sans susciter des doutes.

Suite à cette tricherie exposée par Le Canard Enchaîné, TF1 a dû mener une enquête interne. Bien que Chiabodo ait tenté de se défendre en poursuivant le journal pour diffamation, des enquêtes indépendantes, dont l'une par Arrêt sur images, ont validé les accusations. Un article publié à l’époque a même affirmé que des observateurs avaient lu sur les lèvres de Retailleau lors d’une autre question : "Deux, c'est la deux".

Cette tricherie n'était pas qu'un simple incident. Elle a déclenché une série de querelles juridiques entre TF1 et Chiabodo, qui a perdu son emploi en 2017. Ce dernier a persisté à clamer sa bonne foi, affirmant qu'il suivait les instructions du producteur Gérard Louvin.

Bruno Retailleau, pour sa part, n’a jamais nié avoir été impliqué dans cette affaire, nourrissant davantage les suspicions autour de son parcours politique. Cette enquête rappelle à tous que même les personnalités publiques doivent répondre de leurs actions, qu'elles soient récentes ou ancrées dans le passé. À l’heure où la transparence est plus que jamais demandée en politique, cette affaire pourrait bien rejaillir sur le ministre de l'Intérieur à l’avenir.