Nation

Bruno Retailleau : la proposition de loi sur la fin de vie, un pas vers l'abandon !

2025-04-13

Auteur: Philippe

Un Ministre Stupéfait par la Proposition de Loi

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé son choc face à la nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, discutée en commission parlementaire. Dimanche 13 avril, lors d'une interview sur LCI, il a décrit ce texte comme "tellement permissif" qu'il "va dans le très mauvais sens".

Vers un Droit à l'Aide à Mourir ?

Les députés ont récemment commencé l'examen de cette proposition, approuvant la création d'un droit à l'aide à mourir. Ils envisagent d’élargir les circonstances sous lesquelles une substance létale peut être administrée, suscitant ainsi de vives réactions.

Des Craintes pour l'Avenir

Retailleau alerte : "Demain, il sera probablement plus facile de demander la mort que de recevoir des soins." Il s'inquiète de la combinaison de l'euthanasie et du suicide assisté, arguant que dans les pays ayant légalisé ces options, l'euthanasie a toujours prévalu.

Un Texte d'Abandon?

Il qualifie cette loi de "texte d'abandon", affirmant que si elle était adoptée, les victimes pourraient se poser la question tragique de leur valeur pour la société. "Au lieu de rechercher de l'aide, elles se demanderaient : 'Suis-je un fardeau ?'" se désole-t-il.

La Face Cachée des Frais de Santé

Retailleau souligne également le coût des soins en fin de vie, dépassant 35 000 euros par an, laissant craindre que des considérations économiques ne prennent le pas sur la dignité humaine.

Amendements en Discussion

Parmi les propositions discutées, un amendement de la députée Elise Leboucher de La France insoumise a été approuvé, offrant la liberté de choix à la personne souhaitant recourir à l'aide à mourir. Au lieu de restreindre cette option aux cas où le patient ne pourrait pas s'auto-administrer, cet amendement élargit les possibilités.

Conclusion : Un Débat Crucial en Cours

Alors que le débat autour de la fin de vie se poursuit à l'Assemblée nationale, la question du respect et de la dignité des individus face à la souffrance reste au cœur des discussions. Bruno Retailleau appelle à une prise de conscience collective sur la valeur de la vie humaine dans toutes ses dimensions.