FAITS DIVERS

Une découverte tragique a secoué le 16e arrondissement de Paris ce samedi 22 septembre. Le corps de Philippine, une jeune étudiante de 19 ans, a été retrouvé à moitié enterré dans le bois de Boulogne, situé à l’ouest de la capitale.

L’alerte avait été donnée par la sœur de la victime, qui a signalé sa disparition vendredi soir vers 23 h 00, après que Philippine ne se soit pas présentée chez ses parents dans les Yvelines après un déjeuner au Crous de l’université Paris-Dauphine. Ne répondant plus au téléphone, la famille est immédiatement devenue préoccupée.

La période de recherche a été lancée par ses proches, qui se sont mobilisés pour retrouver la jeune femme disparue. Grâce à la géolocalisation de son téléphone portable, une cinquantaine de proches ont commencé à fouiller le bois de Boulogne. C'est là qu'ils ont fait cette découverte macabre vers 16 h 50, à proximité d'un chemin de randonnée, à seulement cent mètres de l’université. La famille a rapidement alerté la police.

L'autopsie effectuée a révélé de nombreuses "traces de sévices" ainsi que des blessures sur le corps de Philippine, renforçant les craintes d'un acte criminel. Des témoins ont également rapporté avoir vu un homme portant une pioche dans le secteur au moment de la disparition.

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte, confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Les enquêteurs continuent de travailler pour établir les circonstances de ce drame. Le parquet a précisé que les investigations sont en cours, mais n’a pas souhaité communiquer sur la cause précise de la mort pour des raisons de confidentialité.

Cette tragédie a suscité une onde de choc dans le milieu étudiant, rappelant la vulnérabilité des jeunes dans un monde qui peut parfois être dangereux. Les proches de Philippine, qui se battaient pour retrouver leur fille, sont maintenant confrontés à une douleur indescriptible, la recherche de réponses s’annonçant longue et éprouvante.