Divertissement

Bertrand Cantat : Le Mensonge Révélé d'un Membre de Noir Désir, Un Rapport Médical Choc... Tout ce qu'on ne vous a jamais dit sur le Chanteur

2025-03-30

Auteur: Michel

En 2003, le drame s’est joué lorsque Marie Trintignant a perdu la vie suite aux coups portés par Bertrand Cantat. Cette tragédie a été suivie par le suicide de Krisztina Rády en 2010, qui avait exprimé à plusieurs reprises la violence dont elle était témoin. Un documentaire intitulé "De rockstar à tueur : le cas Cantat", diffusé sur Netflix, met en lumière les mensonges lors du procès de Cantat ainsi qu'une révélation médicale qui aurait pu modifier le cours de cette affaire tragique.

Bertrand Cantat, bien que déjà impliqué dans cette saga tragique, a été protégé par plusieurs de ses proches, y compris des membres de Noir Désir, qui ont tenté de minimiser la portée de sa violence. Après l'arrestation de Cantat à Vilnius, alors que Marie Trintignant était dans un coma profond, des proches tels que son épouse Krisztina Rády se sont précipités à ses côtés pour le soutenir, malgré leur séparation récente. Ils contestaient déjà publiquement la réputation de violent qui pesait sur lui, ce qui a sans doute influencé le verdict.

En 2017, Anne-Sophie Jahn, qui a participé au documentaire, a lancé une enquête dans Le Point sur le « silence complice » autour de Cantat. Dans un témoignage anonyme, un membre du groupe Noir Désir a révélé que Krisztina Rády avait menti lors du procès pour protéger leurs enfants de la réalité d'un père violent. Ce membre a avoué que toute l'équipe du groupe avait choisi de fermer les yeux sur les abus qu’ils avaient observés. Dans le documentaire, un autre passage a laissé les spectateurs sous le choc, où il est affirmé que Cantat avait été violent avec Rády avant même le décès de Marie Trintignant, et qu'il avait déjà abusé d'autres compagnes par le passé.

Une information bouleversante a été dévoilée : un rapport médical concernant Krisztina Rády, dont le contenu n'a jamais été rendu public jusqu'à ce jour. Un intérimaire travaillant aux urgences a découvert une note médicale qui décrivait un passage de Rády aux urgences. Elle était en larmes et a choisi de ne pas porter plainte pour ne pas nuire à ses enfants. Le médecin a documenté des blessures suspectes sur son corps, y compris des traces de coups et un décollement du cuir chevelu, signes d'une violence physique. Ce rapport a été établi après la sortie de prison de Cantat, alors en liberté conditionnelle, laissant entendre que si Krisztina Rády avait osé accuser son mari, il aurait pu-être renvoyé en prison immédiatement.

Tragiquement, Krisztina Rády s’est suicidée le 10 janvier 2010, laissant derrière elle un profond sillage de douleur et de questionnements sur la violence domestique. Ce que révèle ce documentaire ne fait que jeter un éclairage supplémentaire sur une tragédie qui reste dans les mémoires, mettant en exergue l'impact destructeur de la violence sur les individus et les familles.