Ce ne sont clairement pas des nouvelles à prendre à la légère pour nos âmes sensibles en Europe. Depuis l'élection de Donald Trump le 5 novembre dernier, un véritable tourbillon financier s'est emparé des États-Unis. Les indices boursiers atteignent des sommets inimaginables. Rien qu'au mois de novembre, ce sont 140 milliards de dollars supplémentaires qui ont été injectés dans les actions américaines, selon les données d'EPFR. C'est un record qui n'avait pas été observé depuis l'éclatement de la bulle internet au début des années 2000. Wall Street, plus vibrant que jamais, agit comme un puissant aspirateur à capitaux, tandis que les autres grandes régions du monde affichent des flux nets largement négatifs.

Étonnamment, aucune des préoccupations liées au programme "Make America Great Again" de Trump, notamment ses implications inflationnistes, n’est venue entacher cette euphorie générale. Les promesses du nouveau président sont comme un chant de sirène pour les investisseurs. Il prévoit de réduire les impôts dans un geste destiné à libérer le potentiel économique du pays. Une vague de dérégulation est également projetée, touchant particulièrement le secteur bancaire et financier, ce qui pourrait avoir des répercussions majeures sur les marchés suivants.

Mais ce n'est pas tout. Avec la montée en puissance des cryptomonnaies, Trump pourrait bien orchestrer une révolution financière sans précédent. Plusieurs analystes estiment que son lobbying en faveur des cryptos pourrait lui permettre de redéfinir les règles du jeu économique, entraînant une nouvelle ère de spéculation et d'investissement. Les plateformes de trading se frottent les mains, anticipant un afflux massifs de capitaux qui pourraient suivre ses mouvements.

En somme, le scénario qui se joue devant nos yeux est digne d'un film à suspense : une série d'événements financiers, des promesses audacieuses et une population avide de profits. Si vous pensez que le meilleur est déjà passé, préparez-vous à être choqué – le meilleur est peut-être encore à venir avec le casse du siècle que prépare Donald Trump.