Bernard-Henri Lévy, intellectuel influent et provocateur, s'est récemment exprimé sur le mouvement 'woke', affirmant qu'il n'en avait pas besoin pour être conscient des enjeux sociaux et politiques de notre époque. Dans une interview, il a souligné l'importance d'une prise de conscience précoce et d'un engagement actif dans la lutte pour la liberté d'expression et la justice sociale.

Lévy a rappelé que ses efforts pour dénoncer l'intolérance et défendre les valeurs républicaines ne datent pas d'hier. Il évoque ses livres et ses actions auprès des plus opprimés, affirmant que la vigilance face à la montée des extrémismes n'a jamais été aussi cruciale. Son discours s'inscrit dans un contexte où les débats autour de la cancel culture et de la liberté d'expression suscitent des réactions mitigées.

D'ailleurs, un récent sondage mené par la Fondation Jean-Jaurès révèle que 78% des musulmans interrogés estiment que la célèbre caricature de Mahomet par Cabu, publiée par Charlie Hebdo, n'aurait pas dû voir le jour. Ce sondage montre l'impact durable de cette controverse sur la perception de la liberté d'expression en France, dix-huit ans après les faits.

Sur un ton provocateur, Lévy déclare : « J’applique la règle des 3 C » – une technique héritée de ses grands-parents, visant à éviter les conflits tout en restant fidèle à sa voix. La question des valeurs fondamentales et de la responsabilité individuelle est au cœur de sa réflexion, alors que la société est de plus en plus divisée sur ces thèmes.

Être grand-parent, tout en étant un témoin engagé des luttes contemporaines, est un défi que beaucoup d'entre eux connaissent bien. En effet, jongler entre des valeurs traditionnelles et des méthodes éducatives modernes peut être délicat, mais Bernard-Henri Lévy insiste sur l'importance de la transmission de la culture et des idées aux nouvelles générations.