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Bernard Arnault impose une sanction sévère : les médias blacklistés ne devront pas recevoir le moindre écho

2024-09-18

Dans un e-mail envoyée le 17 janvier à 16 dirigeants de LVMH, dont sa fille Delphine, PDG de Christian Dior Couture, Bernard Arnault a envoyé des "recommandations" claires concernant l'interdiction de communiquer avec certains médias jugés indésirables.

Ces médias, dont La Lettre, Glitz Paris, Miss Tweed, L'Informé, Puck (US), Mediapart et Le Canard Enchaîné, ainsi que tout autre publication de même nature, doivent être évités à tout prix. La prise de position de M. Arnault met en lumière une volonté de contrôler l'image de son groupe face à des journalistes qu'il juge "peu scrupuleux".

Le PDG a exprimé son inquiétude face à la recherche d'informations confidentielles par ces médias, suspectant qu'ils cherchent à déformer la réalité avec des publications négatives. Arnold a été ferme : il "condamne fermement" toute relation avec ces journalistes et rappelle que toute communication non autorisée serait considérée comme une "faute grave".

L'instruction ne s'arrête pas là. Arnault insiste pour que ces directives soient transmises à l'ensemble des responsables de divisions, précisant que tout manquement pourrait entraîner des conséquences sévères. Les employés doivent être conscients que le non-respect de ces règles est un manquement à la loyauté, une notion prise très au sérieux dans le monde des affaires de luxe.

En tant que patron d'un empire comprenant plus de 70 marques de luxe allant de la mode aux spiritueux, Arnault exerce un contrôle impressionnant sur la communication et l'image de son entreprise. En parallèle, il est également propriétaire de deux quotidiens français, Le Parisien et Les Échos, ce qui soulève des questions sur la liberté de la presse et le rôle des médias dans le monde affluant du luxe. La détermination d'Arnault est claire : pas de place pour la négativité, ni pour les fuites d’informations au sein de son empire.

Dans un environnement où chaque mot peut avoir des répercussions, les cadres de LVMH sont placés sous pression. Quelle sera la réaction des médias blacklistés ? Resteront-ils silencieux ou choisiront-ils de lutter contre cette censure potentielle ? Seul le temps nous le dira.