
Benjamin Hautecouverture : « Retarder le programme nucléaire iranien, un succès mais pas une fin en soi »
2025-06-14
Auteur: Jean
Une opération militaire sans précédent
Dans la nuit du 12 au 13 juin, l'armée israélienne a lancé l'opération militaire « Lion qui se lève », ciblant plus de cent installations à travers l'Iran. Ce n’est pas qu’une action contre la prolifération nucléaire. Les cibles variées, allant au-delà des simples installations nucléaires et balistiques, soulignent l’intention israélienne plus vaste de changement de régime à Téhéran.
L’héritage de la doctrine Begin
Cette attaque s'inscrit dans la lignée de la « doctrine Begin », soulignant la détermination d'Israël à ne jamais tolérer le développement d'armes de destruction massive par ses ennemis. Cette approche rappelle l'opération « Opera » de 1981, où des bombardiers israéliens avaient détruit le réacteur nucléaire irakien.
Un jeu d'échecs géopolitique et militaire
La doctrine Begin n'est pas uniquement historique, elle continue de guider la stratégie israélienne aujourd'hui. Les raids préemptifs sont conçus pour prouver la supériorité militaire d'Israël face à ses adversaires, une méthode qui a également été mise en pratique lors de l'attaque contre le site nucléaire syrien d’Al-Kibar en 2007.
L'opération en cours et ses répercussions
Alors que l'opération « Lion qui se lève » est toujours en cours, l’Iran a déjà réagi, rendant difficile toute conclusion définitive sur ses résultats. Les cibles de ces opérations, planifiées depuis 2024, incluent des objectifs militaires conventionnels ainsi que des sites nucléaires.
Vers une politique sécuritaire durable?
Benjamin Hautecouverture souligne qu’à long terme, la simple délayage de la capacité nucléaire iranienne ne constitue pas un objectif suffisant. Une politique de sécurité durable devra aller au-delà de la simple destruction tactique des capacités adverses.