Belgique : Scandale Linguistique ! Un Contrôleur Fait Frémir la Flandre en Saluant en Français
2024-12-19
Auteur: Michel
La Belgique, célèbre pour sa diversité linguistique, a été secouée par un incident qui soulève des passions. Un contrôleur de train a récemment été visé par une plainte après avoir osé saluer les passagers en français durant un trajet en Flandre.
Le 7 octobre, lors d'un trajet reliant Malines à Bruxelles, Ilyass Alba a décidé de dire "goeiemorgen/bonjour" aux voyageurs. Cette simple salutation a provoqué l'ire d'un passager néerlandophone qui a clamé : "On n'est pas encore à Bruxelles, vous devez seulement utiliser le néerlandais !" Ce qui a commencé comme une réprimande verbale s'est rapidement transformé en une plainte officielle auprès de la Commission permanente de contrôle linguistique (CPCL).
Un incident aux implications politiques !
L’affaire a pris une tournure inattendue avec des répercussions au sein du gouvernement. Georges Gilkinet, le ministre de la Mobilité, a pris la défense du contrôleur, arguant que les règles linguistiques en Belgique sont obsolètes. "Utiliser plusieurs langues pour dire bonjour n'est pas un problème. Cela témoigne de la volonté des contrôleurs de servir tous les voyageurs, qu’ils soient Flamands, Wallons ou étrangers," a-t-il déclaré.
En outre, il a critiqué les dirigeants flamands pour leur obsession à se concentrer sur ce qui devrait être une simple question de courtoisie, plutôt que sur des enjeux plus urgents comme la formation d’un nouveau gouvernement.
Des règles strictes vs. la réalité du terrain
En Belgique, des lois strictes imposent aux contrôleurs d’utiliser exclusivement la langue de la région où le train circule, sauf à Bruxelles ou dans certaines communes bilingues. Ce cadre rigide soulève des débats sur la nécessité d’adaptations pour mieux répondre aux besoins des passagers.
Cependant, la SNCB, l'équivalent belge de la SNCF, plaide pour une interprétation plus flexible de ces règles linguistiques. "Dire bonjour en plusieurs langues est simplement une marque de politesse, et cela bien des voyageurs l'apprécient," a déclaré un porte-parole. Ce malentendu pourrait-il marquer un tournant dans l’approche linguistique en Belgique, où le bilinguisme est souvent synonyme de tensions ?
La CPCL, chargée d'examiner la plainte, a un délai de six mois pour rendre un avis consultatif. Alors que l'affaire suscite des débats passionnés, il reste à savoir si cet incident marquera un changement positif ou s'il exacerbèra les divisions linguistiques dans le royaume.