Nation

Bayrou prêt à reculer : deux jours fériés dans le viseur !

2025-09-02

Auteur: Michel

Transformation de la politique : Bayrou sur le point de céder

À quelques jours d'un vote de confiance crucial à l'Assemblée nationale, François Bayrou semble faire un pas en arrière. Initialement, le Premier ministre proposait la suppression de deux jours fériés pour réduire la dette publique. Mais la pression monte et il pourrait abandonner cette initiative polémique.

Une rencontre décisive

Lors d'une réunion d'une heure à Matignon, Bruno Retailleau, président des sénateurs LR, a fait savoir que le groupe demandait au chef du gouvernement d'éliminer les éléments les plus contestés de son plan. "Il était nécessaire de retirer certaines mesures qui déplaisent aux Français", a-t-il déclaré.

Une mesure largement rejetée

Proposée en juillet, l'idée de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai pour réaliser des économies de 4,2 milliards d'euros sur les 44 milliards nécessaires d'ici 2026 a provoqué une tempête. Le ministre de l'Intérieur a reconnu que cette idée était mal accueillie, tant au sein de la population qu'à l'intérieur de son propre parti.

Un possible recul de Bayrou

Face à cette opposition, Bayrou aurait laissé entendre qu'il pourrait revoir sa position. "Le Premier ministre a indiqué qu'il prenait en compte les avis des députés et était prêt à discuter de cette question", rapporte Laurent Wauquiez, accompagné de collègues influents.

Les Républicains proposent des alternatives

Les Républicains mettent sur la table d'autres idées d'économies. Laurent Wauquiez souligne : "Nous garantissons notre renoncement à cette mesure, mais en échange, nous demandons des économies et proposons de renforcer la lutte contre la fraude et l'insistance sur le débat lié au temps de travail."

Un vote de confiance décisif à l'horizon

La question brûlante demeure : que va faire la majorité en vue du vote de confiance prévu pour le 8 septembre ? Interrogé sur la position de son parti, le ministre de l’Intérieur esquive en rappelant que la décision appartient au Premier ministre, tout en insistant sur l'importance de la question budgétaire qui, selon lui, reste cruciale.