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Bac de philo 2025 : Analyse de la dissertation « Notre avenir dépend-il de la technique ? »

2025-06-16

Auteur: Philippe

Une question essentielle pour l’avenir de l’humanité

Le lundi 16 juin, les élèves de terminale générale se confrontent à l'épreuve cruciale de philosophie du baccalauréat. Parmi les sujets proposés, l'un d'eux attire particulièrement l’attention : « Notre avenir dépend-il de la technique ? » Décryptons ce thème fondamental, proposé par le professeur Didier Guilliomet.

Comprendre la technique

Qu’entend-on par technique ? Selon la définition d’André Lalande, la technique consiste en "l’ensemble des procédés bien définis et transmissibles destinés à produire des résultats jugés utiles". Cette notion nous amène à réfléchir sur le poids qu'elle exerce sur notre avenir et l’histoire de l’humanité.

Technique : Maîtres ou esclaves ?

Quel rôle joue la technique dans notre futur ? Nous permet-elle d'être maîtres de notre destin, ou nous condamne-t-elle à une dépendance totale ? Les pessimistes craignent l'émergence d’une réalité où machines, intelligence artificielle et robots dominent nos vies, nous privant ainsi de notre liberté. Ces préoccupations invitent à un débat nécessaire : est-il judicieux de considérer que notre avenir est plus dans les technologies que nous avons créées ?

Deux visions opposées, une réalité complexe

Face à cet enjeu, les candidats pourraient être tentés de plonger dans un débat simpliste, opposant technophiles convaincus et technophobes réticents. Toutefois, le sujet va bien au-delà de cette dichotomie. Il amène à nous interroger sur la véritable dépendance de notre avenir à l'égard de la technique.

Réflexions pour une dissertation réussi

En analysant cette problématique, il est crucial de dépasser les clichés. Plutôt que de se contenter d’un simple exposé des avantages et des inconvénients, les élèves doivent explorer les multiples facettes de cette question. La technique, tout en apportant des solutions innovantes, soulève des interrogations éthiques et pratiques majeures. Les règlements à instaurer, les responsabilités à assumer, et le rapport à l’humain doivent être intégrés dans leur réflexion.