Nation

Aurore Bergé dénonce le "premier féminicide de 2025" après la mort tragique d'une mère de famille dans le Nord

2025-01-01

Auteur: Chloé

"Il s'agit du premier féminicide de 2025, déjà un de trop." C'est avec une grande tristesse qu'Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité femmes-hommes, a annoncé la mort d'une femme de 51 ans, Isabelle, tuée par son conjoint à Hautmont, dans le Nord, ce 1er janvier. Mère de deux enfants, sa disparition soulève de nombreuses questions sur la violence domestique en France.

Dans un message poignant publié sur X, elle a déclaré : "La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront mobilisés". Bergé a également prévu de se rendre sur place dans les jours à venir pour rencontrer les familles et les acteurs locaux.

Laurent Dumaine, procureur d'Avesnes-sur-Helpe, a mentionné que l'enquête a été transférée au parquet de Valenciennes en raison de sa compétence criminelle. Ce transfert souligne l'importance et la complexité de tels cas de violence.

Le maire d'Hautmont a exprimé son chagrin sur Facebook, soulignant l'urgence de lutter contre toutes les formes de violence, en particulier les violences intrafamiliales et conjugales. "Notre territoire connaît malheureusement une progression de ces violences", a-t-il ajouté, mettant en lumière une problématique inquiétante dans la région. En 2023, le pays a enregistré 96 féminicides conjugaux, une baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur. Cependant, la lutte contre ce fléau reste une priorité cruciale.

Cette tragédie rappelle également la nécessité de renforcer les ressources pour les victimes de violences domestiques. Des initiatives locales et nationales doivent être mises en œuvre pour sensibiliser et protéger les femmes, afin que des drames comme celui-ci ne se reproduisent plus. Les témoignages de survivantes et d'experts soulignent que la mobilisation de la société entière est essentielle pour inverser cette tendance dévastatrice.