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Au procès des viols de Mazan : Romain V., six visites chez les Pelicot pour un "lien social" troublant

2024-11-07

Auteur: Emma

Romain V., un homme de 63 ans, a commencé sa vie en 1961 sous le nom de Jean-Marie. Il a décidé de changer de prénom en 2013, ne supportant plus l'association avec son père, qui a assombri son enfance par des abus. Les révélations sur ses origines sont d'une gravité troublante : selon sa sœur, Romain ne serait pas seulement le fils de son père, mais probablement son frère, fruit d'une relation inceste avec leur mère, jetant ainsi une ombre supplémentaire sur son existence souffrante.

Face à la cour criminelle du Vaucluse les 5 et 6 novembre, Romain a décrit une jeunesse marquée par les abus et les violences, ayant grandi sous la terreur d'un père violent et d'une mère complice, qu'il désigne comme « les Thénardier ». À l'âge adulte, bien qu'il ait brièvement ressenti le désir d'avoir des enfants, il a finalement choisi de ne pas en avoir, de peur de reproduire le schéma familial destructeur.

Au cours du procès, il a évoqué le viol dont il a été victime dans son enfance et les abus sexuels répétés d'un prêtre ami de la famille. Bien que ces expériences l'aient profondément marqué, son récit a révélé une résistance incroyable face à ces horreurs.

Concernant ses mésaventures personnelles, son mariage à 20 ans a été de courte durée, ne durant que trois mois. L'ironie de la situation s'est accentuée lorsqu'il a perdu son emploi à cause d'une maladie professionnelle, le laissant à vivre de l'allocation adulte handicapé. Cette série d'épreuves has made of him an isolated and fragile man, resulting in deep emotional scars.

Les accusations qui pèsent sur Romain V. dans l'affaire de Mazan sont particulièrement alarmantes : il fait partie d'un groupe de multirécidivistes ayant commis plusieurs agressions sexuelles entre décembre 2019 et juin 2020. Il est particulièrement inquiet de la gravité de ses actions, d'autant plus qu'il est séropositif depuis 2004 et n'a jamais employé de préservatif lors de ses agressions, rendant ainsi la situation encore plus tragique pour les victimes. Cette réalité a été qualifiée d'« océan d'abomination » par les avocats de Gisèle Pelicot, l'une de ses victimes, qui a dû faire face à cette douloureuse révélation.