Attention ! L'UFC-Que Choisir met en garde contre une fraude dans les supermarchés : ces yaourts qui trompent les Français !
2024-12-28
Auteur: Louis
Introduction
L'UFC-Que Choisir tire la sonnette d'alarme sur un produit culte : le yaourt. Les Français, habitués à consommer ce produit quotidiennement, pourraient être victimes d'une tromperie sur la qualité de certains yaourts, notamment ceux étiquetés comme « kéfir ».
Une diversité de choix à surveiller
Dans un pays où la diversité des yaourts en supermarché est impressionnante, faire un choix éclairé peut s'avérer déroutant. C'est là que l'UFC-Que Choisir intervient pour aider les consommateurs à y voir plus clair en ce qui concerne ces produits à première vue sains.
Des pratiques commerciales préoccupantes
L'association a récemment mis en évidence des pratiques commerciales préoccupantes, en particulier concernant les produits étiquetés « kéfir ». Le kéfir, un lait fermenté naturellement riche en probiotiques, est réputé pour ses nombreux bienfaits pour la santé intestinale, le renforcement du système immunitaire et l'absorption des nutriments essentiels.
Une tromperie sur l'étiquetage
Cependant, l'enquête révèle que de nombreux yaourts présentés comme « kéfir » dans les grandes surfaces ne répondent pas aux critères nécessaires pour prétendre à ce nom. L'association indique que plusieurs marques se contentent d'utiliser des bactéries lactiques, sans véritable fermentation avec des grains de kéfir, ce qui est pourtant la base d'une véritable fabrication de kéfir. Ces versions altérées pourraient, selon eux, tromper les consommateurs sans qu'ils s'en rendent compte!
Des prix exorbitants
En outre, ces produits sont souvent vendus à des prix exorbitants, allant jusqu'à trois fois le tarif d'un yaourt traditionnel, atteignant parfois 7 euros le litre, alors qu'ils se rapprochent plus de produits comme le lait ribot, bien moins coûteux.
Appel à la régulation
L'UFC-Que Choisir qualifie cela d' « exploitation marketing » et appelle à une réflexion sur la nécessité d'un encadrement plus strict des allégations faites par les fabricants. Ces derniers se défendent en avançant des raisons pratiques liées à la sécurité microbiologique et à la stabilité du produit. La société bretonne Kerguillet, interrogée, a fait savoir qu'en utilisant des souches spécifiques, ils garantissent une gestion plus claire des risques.
Réactions des grands groupes
Les grands groupes comme Danone évoquent eux aussi leur volonté de limiter la formation d'alcool, pourtant normale dans le kéfir traditionnel, car celui-ci doit contenir une petite quantité d'éthanol due à la fermentation. Ce n'est pas un détail anodin, car cela peut influencer le choix des consommateurs qui pourraient craindre les effets de l'alcool dans leurs produits laitiers.
Renforcement des normes demandées
L'UFC-Que Choisir va même plus loin en demandant aux autorités de renforcer les normes encadrant la production et l'étiquetage des yaourts. En attendant, les consommateurs sont invités à faire preuve de vigilance en lisant attentivement les étiquettes des produits et en privilégiant ceux avec une liste d'ingrédients limitée et sans ambiguïté.
Conclusion
Avec une prise de conscience croissante des pratiques de marketing trompeuses, les consommateurs doivent être plus que jamais attentifs à ce qu'ils achètent. En faisant le choix d'acheter des produits réellement fermentés, ils contribuent à préserver leur santé tout en évitant des dépenses inutiles.