Le 31 décembre, la Nouvelle-Orléans a été le théâtre d’une tragédie sans précédent. Shamsud-Din Jabbar, le responsable d’un attentat à la voiture-bélier qui a coûté la vie à au moins 14 personnes dans le « carré français », avait déclaré son allégeance à Daech juste un jour avant l'horreur. À travers cinq vidéos publiées sur ses réseaux sociaux, il a exprimé sa radicalisation et son engagement envers l’État islamique, affirmant qu’il avait initialement prévu de s’en prendre à sa famille et à ses amis, mais qu’il craignait que les médias ne couvrent pas l'ampleur de ce qu'il appelait la « guerre entre les fidèles et les infidèles ».

Un responsable du FBI a révélé lors d'une conférence de presse que Jabbar avait justifié ses actes en plaçant deux bombes artisanales dans la ville, avant de conduire son véhicule dans la foule, causant une catastrophe humaine. Ce tragique événement soulève des questions sur la radicalisation des individus et la manière dont des personnes, souvent en quête d'identité ou d'appartenance, peuvent se voir entraînées dans une spirale de violence.

Les autorités continuent d'enquêter sur ses antécédents et sur d'éventuelles complices. Des appels à la vigilance sont lancés pour faire face à la montée de l'extrémisme, alors que la communauté s'efforce de panser les blessures infligées par ce drame épouvantable. Cette tragédie nous rappelle la nécessité de lutter contre la radicalisation sur les réseaux sociaux et d'améliorer la sécurité lors des grands rassemblements.