Une Libération Controversée

Mi-août, une assistante d'école maternelle accusée de viols et d'agressions sexuelles sur des enfants de seulement 3 et 4 ans, à Vic-la-Gardiole, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Cette décision a suscité de nombreuses interrogations, surtout après que RTL ait pu examiner l'arrêt de la chambre de l'instruction de Montpellier qui justifie cette libération.

Des Charges Minimales ?

Dans un document de vingt pages, les magistrats jugent que les preuves accusant la suspecte sont "ténues". Ils soulignent également que l'enquête est encore à ses débuts, avec de nombreuses investigations à mener.

Des Déclarations Inquiétantes

Les juges retracent l’évolution de l’enquête, lancée suite aux premières plaintes déposées fin juillet par deux familles liées. Il est alarmant de constater que certains enfants ont finalement admis avoir menti, accusant des camarades innocents. Cette situation a créé une psychose parmi certaines mères, communicant sans arrêt via un groupe WhatsApp.

Une ATSEM en Détresse

L'ATSEM, dont le casier judiciaire est blanc, se défend en affirmant être la cible d'une "cabale politico-judiciaire". Bien qu'elle ait été mise en examen, ce qui implique l'existence d'indices sérieux, elle continue de clamer son innocence.

Des Familles en Colère

Les parents touchés par cette affaire se disent "méprisés" par une justice qu'ils estiment ne pas prendre en compte la parole de leurs enfants. L'un de leurs avocats, Me Florian Medico, a exprimé leur frustration, insistant sur la nécessité d'une justice qui écoute réellement la souffrance des enfants.