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Arnaque à la tâche : qui sont ces escrocs qui usurpent les numéros commençant par +44 ?

2025-01-21

Auteur: Jean

Une arnaque alarmante continue de prendre de l'ampleur à travers l'Europe. Des escrocs, utilisant des numéros d'appel étrangers, notamment avec l'indicatif international « +44 », prétendent proposer des petits travaux rémunérés. Cette ruse laisse croire que l'appel provient du Royaume-Uni, ajoutant une couche de crédibilité à leur stratégie frauduleuse.

Dès que vous décrochez, une voix préenregistrée vous propose une tâche simple et alléchante contre de l'argent, comme l'a révélé Centho, un streamer spécialisé dans la détection des arnaques, lors d'une intervention sur RMC Conso. Les victimes sont souvent invitées à effectuer des actions triviales comme regarder une vidéo, aimer un post ou évaluer un hôtel.

Mais qui se cache réellement derrière ces appels trompeurs ?

Pour instaurer un climat de confiance, les escrocs rémunèrent les victimes pour les premières missions. Malheureusement, une fois que les victimes sont séduites, elles se retrouvent contraintes de verser de l'argent pour accéder à de nouveaux travaux, tombant ainsi dans le piège de l'escroquerie à la tâche. Ce procédé est non seulement astucieux, mais également répugnant.

Les coupables se révèlent être des organisations criminelles bien rodées, majoritairement basées en Asie du Sud-Est, en particulier en Birmanie, au Laos et au Cambodge. Selon Centho, ces groupes achètent des cartes SIM prépayées et passent des milliers d'appels. Plus choquant encore, ils exploitent des individus de pays comme le Kenya, l'Ouganda et l'Inde, leur promettant un emploi, puis les forcent à travailler dans des conditions d'exploitation inhumaines, souvent dans des installations surveillées.

Les autorités de divers pays, dont la Belgique, ont commencé à émettre des avertissements sur cette arnaque. "Il est crucial de rester vigilant et de ne pas céder face à ces propositions alléchantes", met en garde la police fédérale. Les escrocs utilisent également des techniques d'ingénierie sociale pour manipuler les victimes, les incitant à partager des informations personnelles qui pourraient être davantage exploitées.

Prévention contre l'escroquerie