Anouk Grinberg s'est récemment exprimée avec force sur les abus de pouvoir qu'elle a subis en travaillant avec le réalisateur Bertrand Blier. Dans une interview explosive, elle raconte comment la naissance de son fils a fait d’elle un objet de manipulation pour Blier, qui cherchait à contrôler sa carrière et sa vie personnelle. “Il se comportait comme s’il était le propriétaire de mon image. Ses fantasmes de metteur en scène étaient des chaînes qui m’enserraient, rendant la création insoutenable,” révèle-t-elle.

Ce qui s'annonçait comme un projet de film prometteur, intitulé *Mon homme*, s'est transformé en une expérience traumatisante. Anouk évoque un tournage pour le moins dérangeant : “Il a dépassé toutes les limites. Ses méthodes étaient telles que je me suis sentie emprisonnée, à la merci de ses caprices.” En effet, elle affirme avoir subi des menaces et pressions psychologiques de la part de Blier, allant jusqu'à être contrainte de consulter un psychiatre. “Il m'a même forcée à prendre des neuroleptiques pour obtenir mon consentement à jouer un rôle que je ne voulais pas incarner,” précise-t-elle.

Malgré le prix de l’interprétation qu'elle a reçu à Berlin, Anouk reste amère. “Cela n’a pas apaisé ma souffrance. Être célébrée pour un rôle, alors que j'étais en réalité prisonnière d’une situation destructive, est profondément douloureux,” confie-t-elle.

Ce témoignage s'ajoute à une série de révélations au sujet de comportements toxiques dans l’industrie cinématographique française, soulevant des questions pressantes sur le besoin de changement dans un milieu qui semble parfois ignorer le bien-être des artistes. À la lumière de ces atrocités révélées, la communauté artistique est désormais appelée à reconsidérer ses valeurs et à établir des pratiques plus transparentes et respectueuses.

Un appel poignant à la réflexion : le cinéma peut-il vraiment évoluer tant que de telles histoires d'abus persistent ? La voix d'Anouk Grinberg résonne désormais comme un cri de ralliement contre les violences tacitement acceptées dans le milieu.