Angélique Angarni-Filopon, Miss France, refuse de se prononcer sur le mouvement "Je suis Charlie" : une vague de réactions en ligne
2025-01-10
Auteur: Pierre
Au cours des dernières semaines, Angélique Angarni-Filopon, la nouvelle Miss France 2025, a fait sensation après avoir remporté le titre tant convoité. Âgée de 34 ans et originaire de Martinique, elle a été invitée sur Sud Radio le 8 janvier. Lors de cet entretien, Gilles Ganzmann a souligné le dixième anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo et a demandé à Angélique : « Êtes-vous Charlie ? »
A l'étonnement des journalistes, la réponse d'Angélique a été plutôt réservée. Après un moment d'hésitation, elle a déclaré : « Je ne me prononce pas. » La question de la liberté d’expression a immédiatement été soulevée, et les journalistes ont tenté de creuser davantage. Valérie Expert a demandé si, selon elle, la France devait accepter le blasphème. Une fois de plus, Angélique a resté dans son silence, affirmant : « Je préfère ne pas me prononcer. »
Cette hésitation a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. De nombreux utilisateurs sur X (anciennement Twitter) ont exprimé leur indignation, arguant que refuser de s'identifier comme étant Charlie, c'est renier les valeurs fondamentales de la France, comme la liberté d’expression. Les commentaires sont allés jusqu'à qualifier Angélique de manquer de solidarité face aux tragédies passées, et certains affirment qu'elle ne comprend pas la portée du rôle qu'elle joue en tant que Miss France.
D’un autre côté, certains défenseurs de la position d’Angélique ont fait valoir qu'elle ne devrait pas être contrainte de donner une réponse politique juste après avoir été élue. « En tant que Miss France, elle ne devrait pas être obligée de s’aligner sur un mouvement, » a écrit un internaute. « Sa neutralité est un choix respectable. » Plusieurs voix ont souligné l'importance de la liberté d’expression, qui comprend également le droit de ne pas s’identifier à un mouvement.
Ces réactions contraires soulignent une fracture au sein de l’opinion publique française, entre ceux qui estiment que la position de la nouvelle Miss France doit refléter les valeurs de la nation et ceux qui soutiennent que les personnalités publiques ont le droit d'exprimer ou de ne pas exprimer leurs convictions personnelles. Cette controverse autour des personnalités publiques et des valeurs à défendre n'est pas nouvelle dans le paysage médiatique, mais elle soulève des questions cruciales sur la place de la liberté d’expression dans la société moderne.
En fin de compte, la question demeure : Quelle est la responsabilité d'une figure publique comme Miss France en matière de discours politique et de liberté d'expression ? Ce débat continuera sans aucun doute d'alimenter les discussions dans les jours à venir.